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Source : CNIL
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Nous vivons dans un flou permanent : nous avons la certitude de ne plus avoir prise sur les événements qui s’enchainent et nous enchainent, tout en étant convaincus cependant qu’il y a bien quelqu’un pour tirer les ficelles ! Planqué derrière le rideau ou sous le tapis.
Impression très malsaine qui entraine une perte de confiance dans l’organisation de notre société avec les conséquences que l’on sait, souvent décrites en ces lieux, dont une montée de l’autocensure qui participe au blocage général. Et je reviens là sur une faiblesse létale de notre système politique : l’absence de contrôle réel des élus. En effet, une fois les suffrages exprimés, notre pouvoir nous est confisqué par la personne ainsi choisie qui en fait ce qu’elle veut ou à peu près, n’attendant une éventuelle sanction qu’au prochain scrutin ce qui ne pousse pas les récidivistes au moindre courage politique. Ce phénomène ne se limite pas à la vie politique mais touche tous les secteurs de la société, en tous lieux de circulation de pouvoir, public ou privé. Nous qui attendons quelque chose de précis de nos représentants, administrateurs ou dirigeants en quoi que ce soit, n’avons aucun pouvoir de leur demander des comptes en cas de dérive, on laisse faire en râlant et en perdant confiance car il n’y a pas de recours légaux efficaces dépassant les effets de manche ou de communication. Ainsi, on voit entre autres des maires, des grands patrons, mais aussi des policiers, etc., se comporter d’une manière absolument monstrueuse sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit sauf à s’engager dans un galimatias de procédures qui n’usent que ceux qui s’en servent ! Ou de franchir le Rubicond. Que faire ? Qui pourra mettre en place un dispositif ouvrant la possibilité d’interrompre toute dérive patentée en dehors de ceux qui sont destinés à voter des lois qu’ils sont les premiers à violer allègrement et qui n’iront certainement pas scier la branche sur laquelle ils sont assis ? Et si par chance, on parvient à franchir leur barrage, quelle forme donner au dispositif de contrôle pour qu’il ne devienne pas à son tour une sorte de dictature qui suppurera sa propre corruption par un simple transfert de pouvoir. Le poison, c’est le pouvoir, qui aveugle même les plus avertis, qui use les plus déterminés, dont l’attraction ne répond pas aux lois de la physique mais à celles de la cupidité et de l’envie. Peut-il échapper à l’emprise de personnes seules face à lui, au profit d’assemblée au sein desquelles son attrait se diluera ? Comment pourrait-il être exercé ainsi dans le cas de situations dont l’urgence commande une réactivité ennemie de tout débat ? Je crains que nous soyons face à un problème sans solutions sinon approximatives et imparfaites et que le seul contre-pouvoir viable ne soit celui de masses formées et rompues à l’exercice de l’esprit critique, informées du mieux possible, vigilantes et attentives aux dérives, et surtout dotée du courage nécessaire pour oser aller contre ! Une telle masse peut-elle émerger dans notre présent ? Voyez-vous l’étincelle ? Moi, pas encore. Pas encore, juste pour me convaincre qu’il y a toujours de l’espoir, qu’il ne me faut pas cesser de battre le briquet. Jamais. |
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