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Source : CNIL
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« Le Téléphone Sonne » de France Inter du vendredi 27 avril, concernant les turbulences agitant notre compagnie nationale (enfin, à 15% !) Air France a permis de balayer l’ambiguïté et de mettre à mal l’hypocrisie camouflant la vraie nature de l’économie du moment !
On nous a expliqué que les revendications salariales des personnels ayant beaucoup lâché ces dernières années étaient justifiées par un retour aux bénéfices d’un côté et de l’autre que ces fameux bénéfices étaient tout à fait minables par rapport à ceux du partenaire KLM et surtout des grands concurrents British Airways et Lufthansa. Et pas qu’un peu ! Et là, lumière ! Moi qui suis un amateur invétéré de tout ce qui est aérien, je viens enfin de comprendre que la destination d’une compagnie aérienne n’est pas de transporter des gens et des choses mais de produire des bénéfices ! Cette stupéfiante révélation peut être étendue à toute l’économie mondialisée qu’on nous vante tant. Et alors que se passe-t-il ensuite ? Les bénéfices doivent être distribués entre impôts, investissements et dividendes. Rappelons-nous que les impôts financent l’intérêt général (l’état), les investissements l’intérêt de l’entreprise (recherche, développement, matériels, etc.) et les dividendes, l’intérêt individuel des actionnaires. Mais si on disperse les diverses brumes occultant des manœuvres plus souterraines, on assiste en direct à la lutte pour l’accaparement de la plus-value, cœur du système capitaliste, et aux manigances extrémistes de son aboutissement libéral. Ainsi, et de manière systémique on taillera avec constance dans tous les intérêts autres que ceux des individus dont le gavage est la seule fin d’un appétit sans limites. Notre économie mondialisée produit des dividendes, tout le reste n’est que poésie. Vous allez dire que nous en profitons tous ! Oui, au premier degré, nous sommes submergés de biens matériels mais au second, c’est au prix de la destruction aveugle de notre société et de son espace de vie, en passant pudiquement sur le véritable asservissement de ceux qui produisent la valeur ! Comment en sommes-nous arrivés là ? Facilement : l’idéologie libérale est de court terme, la captation de la plus-value doit être immédiate, elle ne souffre pas de délais qui pourraient ouvrir d’autres appétits et surtout permettre aux yeux de s’ouvrir sur son horreur intrinsèque et son total mépris de ceux qui la produisent ! Concrètement : un total mépris des employés, des conditions de travail, de la qualité de la prestation, etc. Le seul sujet est l’accaparement de la richesse produite. |
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