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Source : CNIL

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15 Nov 2022 10:57 #2400

farjaud

Portrait de

Bonjour Daniel
Deux commentaires.
Le premier concerne le terme d'égalité que tu emploies. Cette notion a beau faire partie de notre devise nationale, j'ai du mal à la supporter et préfère très largement celle de justice. A travail égal et dans des conditions identiques, les salaires doivent être égaux. A défaut, il faut rémunérer justement en fonction du mérite des uns et des autres.
Le deuxième concernant la réaction ci-dessous. Je ne comprends pas non plus qu'une mère puisse être fière d'envoyer son fils se faire tuer à la guerre. Mais je pense que la question est moins simple que cela ! Et puis, je comprends encore moins que les droits des femmes afghanes ou iraniennes soient autant bafoués ! Sans susciter de grandes réactions de toutes et tous nos féministes convaincues !
13 Nov 2022 16:33 #2399

Nicole

Portrait de

Bravo de résumer aussi clairement ce qui me parait évident, mais qui ne l'est pas, et de loin, pour une grande partie de l'humanité.
Je n'arrive pas à comprendre que des mères puissent être fières d'envoyer leurs fils se faire tuer à la guerre....
13 Nov 2022 10:01 #2398

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

Aussi loin qu’on regarde dans le passé, il semble que le sort des femmes n’ait jamais été très enviable.
On peut constater que l’Histoire est celle des hommes au sens du genre. Pas des femmes.
La première raison qui vient à l’esprit est d’ordre naturel : elles sont moins costaudes qu’eux pour des activités aussi indispensables que la chasse aux grosses bestioles où la bataille avec la concurrence. De là à hiérarchiser de fait les genres, il n’y a eu qu’un pas vite franchi.
Une autre raison est qu’elles assurent la pérennité de l’espèce et, à ce titre, doivent être protégées de toute activité qui pourrait les mettre en danger. Le mieux est qu’elles restent à la maison et tant qu’à faire, se rendent utile pour transformer le gibier en boustifaille, soigner les horions de leurs guerriers tout en élevant leur marmaille commune.
Une autre raison encore, plus sournoise, est l’abus de position dominante, sous-produit de la première.
Les groupes humains évoluant vers des tribus, puis des peuplades pour aboutir à ce que nous sommes, cet état de fait a été gravé dans le marbre des traditions et religions qui ne sont à la base qu’un ensemble de règles communes plus ou moins acceptées de force, figées et immuables.
C’est donc un fait établi, dès leur plus jeune âge, les garçons sont favorisés par rapport aux filles. Dans presque toutes les cultures, elles sont soumises à un tropisme fait d’idées reçues et d’aprioris assénés par la force d’une éducation orientée qui les cantonnent à des rôles et des tâches bien précises.
Toutefois, je pense que ces constructions mentales et sociales trahissent autre chose.
Considérer les femmes comme leur propriété privée lorsqu’il s’agit d’assurer leur descendance, ne me semble qu’être la conséquence d’un énorme défaut de construction des personnalités : malgré tout ce qu’on leur met dans le crâne, les hommes sont incapables de contrôler leurs instincts à la vue d’un jupon au point que les sociétés humaines ont dû sévir, en optant la plupart du temps pour la solution de facilité : enfermer les tentatrices et ainsi éliminer la plus grosse source de conflits guerriers. Pensez à la guerre de Troie !
Pire, cette mauvaise éducation qui élude prudemment le sujet du contrôle de la tentation des mâles est le plus souvent prodiguée par les mères qui reproduisent cette fatalité éternelle. Pas facile pour elles d’admettre que leurs fils sont des chacals comme les autres et de s’opposer aux pères qui les encouragent à le devenir, par l’exemple ou la contrainte.
Car nous sommes tous des chacals. Prétendre que les femmes ne valent pas mieux n’est pas forcement faux à ceci près que dans ce monde, elles n’ont pas l’avantage pour les raisons citées plus haut. Jusqu’à plus ample informé et quels que soient leurs torts supposés, ce sont toujours elles qui sont choisies et enfermées.
Rares sont les sociétés où elles ont pu s’émanciper et échapper aux pères, frères, cousins, prêtres de tous bords, commérages et qu’en dira-t-on !
Il est plus que temps de remplir la caisse à outils sociale des enfants de belles résolutions d’égalité, de respect, de décence, de bon sens, afin qu’ils puissent apporter des réponses apaisées à ces questions qui empoisonnent une Humanité qui a eu tout le temps de constater les dégâts. Afin que les mâles surmontent leur flemme naturelle et à ses solutions de facilité au point qu’ils acceptent de consacrer une part de leur énergie à se dominer eux-mêmes, avec constance et obstination.
C’est au prix d’un tel effort qu’on n’aura plus de femmes battues ou pire, ni de #MeToo !
Dans un premier temps, c’est la société qui devra se charger de cette mission éducative, les familles étant trop marquées par leurs traditions et les individus qui les composent, tous sexes confondus, pas forcément convaincus de sa pertinence. En attendant qu’ils évoluent, c’est la société qui devra prendre le relai et renverser la table.
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