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Source : CNIL
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Invité
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12 Juil 2019 09:50 #1948 | |
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Je ne sais pas si cela vous fait le même effet, mais dès que je discute de la situation politique du moment ou bien d’autres événements plus triviaux, j’ai l’impression assez confuse de glisser sur une pente savonneuse qui va me précipiter dans un pot de colle à l’étiquette limpide : « c’était mieux avant ! ».
Cela provient certainement du penchant naturel de l’humanité à autocensurer les mauvais souvenirs pour ne conserver que les bons ! Il faut faire le ménage, mais en vérité, on ne fait que cacher ce qu’on veut oublier sous le tapis. Reste à penser à le soulever en temps utile pour revenir aux réalités vécues à un moment de nos vies et les placer en regard de celles qu’on vit au présent. Avoir un regard attendri tourné vers le passé pour juger du présent implique évidemment d’aller vers le futur à reculons en nourrissant une rancœur permanente vis-à-vis de ce qui nous arrive et de la manière dont tourne la planète. En nous replongeant dans notre passé avec un petit effort de lucidité, nous devons admettre que du chemin a été parcouru et que ce qui nous paraissait idyllique à un moment nous semble bien dépassé aujourd’hui. Pourtant, quelque chose de nouveau vient perturber cette lecture : on ne retrouve plus l’impression familière d’une évolution vers le mieux, nourrissant l’optimisme qui nous accompagne depuis des générations dans une incessante marche en avant. Au contraire, pour la première fois, il semble que nous doutions collectivement plus ou moins d’un avenir meilleur, de voir nos enfants vivre mieux que nous et le monde progresser vers un idéal de paix et de fraternité. En effet, l’avenir qui se profile n’est pas engageant du tout, encombré de rêves brisés, d’illusions perdues, de constats désespérants, figé dans un faisceau inextricable d’intérêts contradictoires, soumis à la loi du plus fort, du plus cupide, du plus implacable. Nul ne sait ce qui sortira de cette période de doute existentiel sociétal, producteur d’individualistes dépourvus d’affect pour leurs semblables. Nul ne sait si notre société parviendra à résister à de tels assauts menés par ses membres eux-mêmes, complétement déboussolés et atterrés par tout ce qu’il faudrait changer en eux afin de retrouver le chemin de l’intérêt général. Dans ce contexte, affirmer que c’était mieux avant ne va pas beaucoup soulever de protestations alors que les difficultés du jour ont bel et bien pris racines « avant », à un moment que nous avons vécu sans pourtant songer un instant à ce qu’il produirait. Continuons sans nous révolter à laisser les dominants qui prospèrent de notre indifférence, mettre nos vies en coupe réglée et alors, oui, nous pourrons affirmer cette fois-ci sans nous tromper, que c’était mieux avant. Et que demain, ce sera pire. |
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