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Source : CNIL

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Historique du sujet: Fragiles démocraties

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02 Oct 2017 16:20 #1788

Daniel Méjean

Portrait de Daniel Méjean

Avec la pression constante des entreprises terroristes et assimilées sur notre pays et certains de ses voisins, nos concitoyens acceptent de plus en plus facilement le renforcement ou la création de services dédiés à assurer leur sécurité.
Certains observateurs préoccupés de démocratie contestent cette tendance des pouvoirs publics à anticiper les risques en ratissant beaucoup plus large que la menace réelle, en élargissant notamment les dispositions de l’état d’urgence au droit commun. En généralisant le particulier.
Mais visiblement, cela n’émeut pas la population, celle qui évolue tous les jours dans les zones d’action possibles des terroristes et recouvrant celles bien réelles des milliers de caméras de surveillance qui enregistrent tout en continu.
L’argument le plus souvent avancé est bien connu : si on ne fait rien de mal, on n’a rien à cacher.
Super ! Pas étonnant de la part de gens immergés dans l’idéologie néolibérale : ils surfent sur la crête d’un éternel présent si préoccupant qu’ils ne se soucient pas plus du passé que de l’avenir. Pas de piqure de rappel lorsque certaines mesures acceptées voire réclamées ressemblent trop à ce qui a pu nous mener dans le mur par le passé, ni la moindre idée que ces mêmes mesures puissent dans un autre contexte politique conduire dans le futur au résultat contraire à celui attendu.
Ceci posé, nos sociétés développées sur un modèle démocratique sont-elles aptes à s’opposer à ces fameuses entreprises terroristes ?
Pour que des sociétés puissent interférer (tant soit que les groupuscules terroristes forment société !), elles doivent évoluer dans le même champ, être sécantes au sens mathématique, avoir des longueurs d’onde communes. Si tel n’est pas le cas, tout échange donc toute compréhension mutuelle est impossible. De fait, la politique est impossible, ne reste plus que la violence.
Notre société de droit ne peut s’opposer à toute agression que dans le cadre du droit. Dans le passé, malgré d’innombrables guerres, le droit trouvait toujours sa place, comme une espèce de décence commune arbitrant les pires horreurs.
Mais si son ennemi se place loin en dehors du droit et fonctionne en circuit fermé autour de ses propres certitudes et excès, elle est bien désarmée car elle ne peut répondre avec les mêmes moyens.
Il n’y a pas d’autre solution efficace que de sortir de l’état de droit, malgré les interdits. Comme cela ne peut pas se faire officiellement, elle développe divers biais plus ou moins tordus et intenses en fonction du bord politique du moment et/ou de la pression ennemie.
Ainsi, en surface, on repousse honorablement les limites du droit en modifiant imperceptiblement les lois, petit à petit.
Sous la surface, on met en place une multitude de services apparemment redondants mais tous plus secrets les uns que les autres et agissant dans une ombre grandissante.
Dans les abysses, on utilise en opérations extérieures une majorité de forces spéciales opérant sous secret défense dans le cadre de missions fourre-tout.
Et on en raconte le moins possible devant les commissions parlementaires.
Je ne conteste pas le fait que le secret soit la condition sine qua non d’une défense efficace, et on ne demande rien d’autre à la défense que d’être efficace, mais dans le respect des lois, sous le contrôle du parlement. Sous peine de dériver vers un pouvoir quasi totalitaire. Une dérive qui aboutirait à opposer une partie de notre société contre l’autre, le véritable but de guerre de notre ennemi actuel.
Il faut hélas se placer dans le champ de l’ennemi pour interférer avec lui et le combattre, le comble est qu’il s’agit toujours d’un nivellement par le bas, d’une régression vers cette sauvagerie que nous ne parvenons pas à tenir à distance.
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