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Source : CNIL
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On dit qu’il y a loin de la coupe aux lèvres : ce dicton illustre parfaitement les contradictions dans lesquelles nous sommes empêtrés.
J’entends par là l’écart souvent pharamineux entre nos résolutions et nos actes. Curieusement, nous ne sommes pas toujours conscients de la dérive entre les deux au cours du temps. Pensez aux résolutions de janvier, du genre, je vais faire du sport trois fois par semaine, je ne battrai plus femme et enfants, je ne harcèlerai plus mon mari, etc. qui s’effritent petit à petit par la force des habitudes incrustées en nous, par la faiblesse de nos déterminations à géométrie variable, par les assauts de notre flemme naturelle et que sais-je encore. Nous vivons une époque unique dans l’histoire de l’humanité, un moment où, ayant conquis toute la surface de notre monde, la Terre, nous devons nous occuper daredare de sa pérennité en tant que vaisseau spatial unique et irremplaçable. Un certain nombre de signes nous alertent quotidiennement sur les conséquences de nos excès, dont nous avons pour la plupart parfaitement conscience au point que leur évocation est devenue familière dans les discours politiques et autres débats, éditoriaux, articles de presse… And so what ? Rien. On fait comme avant le futur déluge. On dénonce la pollution et on ne peut se passer des matières plastiques. On hurle contre le gaspillage des ressources et on se tape vite fait une virée aux Bahamas histoire de décompresser de cette ambiance pesante. On braille contre les immigrés qui piquent le boulot des français mais on est bien contents de les trouver partout où l’on ne veut plus mettre la main à la pâte, demandez à votre vielle mère qui adore la Fatima qui l’aide à ne pas être EHPADée trop vite. Entre autres. On est scandalisé de la disparition des petits commerces de centre-ville mais on se rue tous les samedis à Carouf pour remplir le coffre du SUV, à peine assez grand pour ça. On a tous compris les errements de l’urbanisme découlant de la politique du tout-bagnole mais il est hors de question de renoncer au petit pavillon avec jardinet et barbecue. On pleure sur les maltraitances des animaux d’élevage, le saccage des ressources halieutiques tout en bénéficiant d’une courtoise amnésie dès que le fumet de la grillade chatouille nos naseaux. On est attentifs aux conseils nutritionnels tout en se gavant de crème à la noisette dont je tairais le nom pour ne pas moi-même y retomber… Il est possible de continuer à broder longtemps ce ruban des horreurs, la ressource de récrimination semble inépuisable. Comment arrêter cette triste comédie où nous sommes les acteurs consentants de notre propre déchéance, comme des crétins coupant la branche sur laquelle ils sont assis. Qu’est-ce qui nous manque pour réagir alors que la balle est dans notre camp, dans une partie où l’adversaire, la Nature, n’a même pas conscience qu’on existe dans une indifférence cosmique à notre sort. La cause profonde de nos manquements au bon sens réside peut-être dans cette conviction délétère que tout se discute, tout se négocie, tout s’arrange et finit par un bon deal. Dans notre idéologie marchande dont la boussole ne sait indiquer que la piscine pleine de fric de Picsou, rien n’est impossible. Sauf de discuter avec la Nature qui fait ce qu’elle veut. Si beaucoup d’humains sont conscients des contraintes de notre cadre de vie et de ce que nous devrions faire pour sa durabilité, il nous manque plus que de nous sentir tous individuellement concernés pour agir enfin et changer nos habitudes. Mais je crains que ce concernement dépende plus de la mesure de ce qu’ont fait et de ce que font les autres pour être sûr de ne pas se faire gruger, que de la prise en compte, à l’étage au-dessus de nos petits égos, de l’intérêt général de l’Humanité toute entière. C’est contre nous-même que nous devons apprendre à nous battre, avec détermination et sans fléchir un instant tant cet ennemi est implacable. |
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Malheureusement je crains que l'homme soit aveuglé par sa propre condition et ne vois pas plus loin que son intérêt personnel, celui de sa famille et un peu plus loin celui de son groupe social et ou politique. Car aujourd'hui alors que nous connaissons les tenants et les aboutissants , les humains continuent de rendre allègrement la planète inhabitable pour eux à plus ou moins longue échéance. Mais les intérêts des uns et des autres, des pays, des régimes priment sur la sauvegarde de notre espèce. C'est une sorte de suicide collectif inéluctable en toute conscience !
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AlternativeS DémocratiqueS 2011-2025
