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Source : CNIL
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Les annonces tonitruantes de Donald Trump, alors tout juste élu, à propos de la fin de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ont pu passer à l’époque pour la queue de comète de ses délires de campagne, le moment où on peut encore dire n’importe quoi avant d’être rattrapé par la réalité.
A présent intronisé et aux commandes du plus puissant pays au monde, il annonce monts et merveilles aux protagonistes des conflits en cours, notamment du côté de l’Ukraine. Quel pouvoir pense-t-il avoir sur ces événements ? De couper les robinets aux Ukrainiens que son pays soutient depuis le début du conflit ? D’ostraciser encore plus l’économie russe alors qu’elle s’est redéployée vers les autocraties dont le nombre croit chaque année tant le modèle occidental s’appuie sur des principes pas toujours universellement acceptables ? Obsédé par l’expansion de la Chine, il cherche à remettre de l’ordre sur la planète pour se concentrer sur elle, qui taille des croupières à son pays au plan économique et commence sérieusement à faire tâche au plan militaire. Que va-t-il accepter de donner à Vlad 1er pour qu’il se calme ? Ce dernier l’attend de pied ferme d’une position de force obligeamment offerte, il sera donc vorace et intransigeant. Combien de temps Volodymyr Zelensky pourra-t-il tenir comme symbole de la résistance ukrainienne à l’agression russe, alors que la guerre s’éternise et que la population s’épuise, que l’Europe en bonne naine politique et militaire n’est pas fichue de l’aider efficacement sans tergiverser à l’infini, si de plus, l’Amérique se met aux abonnés absents ? Je l’admire un peu, ce Volodymyr, rigolo de service qui s’est révélé dans le danger et la difficulté et qui doit en plus de combattre ses ennemis, supporter ses soi-disant amis. Et je le plains. En politique, il n’y a ni morale, ni justice dès lors que les armes sont de sortie. Trump vient temporairement de lui couper les vivres, en complice implicite de Vlad 1er qui doit jubiler d’une telle crétinerie, bien appuyé, lui, sur des alliés sans états d’âmes, tout cela pour forcer les Européens à faire ce qu’ils ne savent pas faire, c’est-à-dire plus en s’engageant à cesser de ménager la chèvre et le choux. On dit que gouverner, c’est choisir : l’adage n’est visiblement pas arrivé aux oreilles des instances bruxelloises où le poids de l’Allemagne orpheline du gaz russe et inquiète de son parapluie américain, entretient un flou rédhibitoire ! Depuis plusieurs mois, nous voyons bien que les Ukrainiens se préparent à devoir subir l’inacceptable après tant de combats, de morts, de souffrances et d’espoirs déçus : laisser aux Russes ce dont ils se sont emparés. Et le monde entier constater que la loi du plus fort prime toujours sur toutes les autres. Je serais Monaco, je m’inquiéterais de l’exemple… Donald Trump est un businessman au pire sens du terme : il voit dans la fin de ce conflit l’ouverture d’un énorme chantier de reconstruction à donner en pâture à ses amis milliardaires, tant pis si la haine accumulée en bombe à retardement mènera à coup sûr à un round supplémentaire dans quelques années. Les court-termistes accapareurs s’en moquent, ils auront ratissé tout ce qui est possible bien avant le démarrage du prochain chantier ! Et puis, dans la vision trumpienne d’un monde en expansion continue, mort aux écolos, les matières premières russes sont tellement attirantes ! Surtout si elles sont accaparées au nez et à la barbe des Chinois, ces mauvais payeurs ! Alors, exit Volodymyr ? J’en ai bien peur sauf si Vlad 1er commet une bourde qui puisse énerver Donald dont le sens de l’humour sibérien n’a rien à envier à celui du joueur d’échec planqué au Kremlin. Comment diable en sommes-nous arrivés là ? J’ai déjà raconté la saga des occasions perdues à cause de l’inconséquence politique des uns et de la cupidité des autres, alors qu’à la chute de l’URSS qui avait voulu se faire plus grosse qu’elle n’était, il était possible avec un peu de vision, de créer les conditions d’une stabilité qui manque cruellement aujourd’hui. A cette époque, nous devons à la sagesse politique des dirigeants du moment, notamment russes, qui étaient assis sur le même arsenal nucléaire que Vlad 1er aujourd’hui, de n’en être pas venus aux mains. Ce qui n’est pas si sûr à présent. |
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