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Source : CNIL
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Le moins que l’on puisse dire est que Donald Trump secoue bien le cocotier européen ! Après le triste éclairage jeté sur elle par le conflit Russo-ukrainien, le discours trumpiste de début de second mandat, c’est le pompon ou la cerise sur le gâteau, suivant le point de vue !
On peut s’offusquer de tant d’arrogance américaine. Ou s’en féliciter, comme moi. Car je pense que l’Europe, partie sur des bases marchandes très germano-centrée, a plus que besoin d’un grand coup de pied au cul, histoire de reconnecter les circuits neuronaux de certains pays qui tirent tout vers l’idéologie marchande ou d’autres qui réchauffent des nationalismes rancis par le temps mais toujours aussi nuisibles à une cohésion indispensable au front qu’elle devrait opposer aux ambitions d’empires autoritaires qui ont bien profité de sa pusillanimité pour croitre et embellir à ses dépens. La machine européenne aujourd’hui grippée par ses lourdeurs administratives auto-infligées et sa sainte horreur de la construction de sa propre puissance régalienne, pèse bien peu face aux ambitions à présent ouvertement déclarées de la Chine, à la dangereuse souris russe aux ambitions de bœuf, au rejet post-colonialiste africain et surtout à l’ambition revancharde d’un président américain revenu on ne sait comment du fin fond d’un enfer judiciaire où on le croyait un peu légèrement perdu en oubliant qu’en ces lieux, le fric peut tout. D’un côté, un donnant-donnant complétement faussé, protection contre commerce à sens unique, de l’autre des penchants pro-russes contraires à ses principes de plus en plus contestés par des leaders populistes remuant plus vite que l’administration bruxelloise ne sait réagir. L’Europe se voit aujourd’hui confrontée à sa propre idéologie marchande et uniquement marchande ! Eh bien non, tout ne se règle pas par des échanges commerciaux, certaines ambitions passent par d’autres canaux, s’appuient sur d’autres moyens, se justifient hors rationalité, s’expriment de façon rugueuse, voire brutale, bien loin des papotages mielleux entre gens de bonne compagnie. Avec l’arrivé de Donald Trump, le monde n’est clairement plus de bonne compagnie, tous les masques sont à présent tombés. Et avec eux les illusions nées en 1991 avec la chute de l’URSS : ce qui l’a remplacé est bien pire, bien plus sournois, bien plus multilatéral. Les challengers ne relèvent plus d’idéologies différentes, plus de staliniens, plus de maoïstes, etc., rien que des autocraties rompues aux méthodes du capitalisme sans limites qui abonde leurs oligarques et gave leurs budgets. Et oui, tous nos challengers partagent avec nous la même course au fric qui mène au pouvoir, mais par d’autres moyens. Plus définitifs. Devant l’Europe, un aiguillage, un choix cornélien, urgent : se soumettre aux lois d’airain du capitalisme sans limites ou leur résister en s’en donnant tous les moyens au sens de Clausewitz. Voilà la question. Les convulsions actuelles des grands pays fondateurs sont-elles les prémices d’une révision déchirante de tout ce qui a fait volontairement de l’Europe un géant aux pieds d’argile ? Un géant qui ne comptait pas peser sur le Monde mais juste se remplir les poches sans trop s’inquiéter d’avec qui il faisait son business… J’aimerais bien vivre une telle remise en question, un tel renversement de table. Mais, les Européens en ont-ils envie, ne sont-ils pas déjà totalement abrutis par des années et des années de croissance de leur niveau de vie, de leur sécurité, pour aller se coller sciemment dans les pires ennuis, à l’ancienne, comme du temps ou, horreur, les choses se réglaient sur le champ de bataille, faute d’accord ? Tout dépend de la nature de la menace, ce qui n’est pas rassurant à un moment où le besoin de sécurité l’emporte largement sur celui de liberté, merci à une propagande constante nous forçant à appeler de nos vœux l’avènement de partis capables d’éradiquer les voleurs de poules en affichant ouvertement des sympathies de groupies pour ceux qui nous menacent vraiment sans encore le dire ouvertement. Pour moi, la russophilie de certains pays de l’est reste un mystère surréaliste si je ne fais pas le lien avec les dégâts occasionnés par l’offre ultralibérale concurrente ! A l’inverse, la force du rêve américain me laisse pantois, je n’y vois qu’un cauchemar à fuir. A vrai dire, je ne sais pas trop ce qu’il va se passer, la probabilité la plus forte passant par un éclatement de l’Europe telle qu’elle est sous les coups de forces centrifuges trop puissantes pour être contrées sans solides buts de guerre communs. La poussière de pays qui en résultera ne sera plus que spectatrice de ce que les autocraties en plein essor en feront. |
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