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Source : CNIL
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La devise de notre République est « Liberté, Égalité, Fraternité » Tout le monde le sait. Enfin, j’espère…
Historiquement, cette devise issue de l’esprit des Lumières, n’est pas arrivée d’un coup dans l’univers politique et mental des Français. Devenue devise officielle par la constitution de la IIème République en 1848, inscrite depuis le 14 juillet 1889 sur les frontons de ses bâtiments, elle figure depuis 1958 à l’article 2 de la constitution de notre Vème République. Cette devise est universellement connue même si elle n’a pas beaucoup fait école et n’est pas toujours comprise. Personnellement, je rajouterai bien « Équité »… Peut-être vous êtes-vous demandé ce que les philosophes et les véritables politiques qui l’ont imposée avaient derrière la tête ? Le maitre mot « Liberté » liée à d’autres, comme pour l’atténuer ou le mettre en valeur, comme pour montrer qu’il ne va pas seul son chemin ? Il me semble que ces gens avaient, dans leur grande sagesse, anticipé ce que nous vivons aujourd’hui sans en percevoir les conséquences, nez dans le guidon que nous avons. Je ne pense pas que la liberté soit facile à vivre, elle est trop aiguë, trop tranchante pour être d’un usage sans risques pour ceux qui en jouissent et ceux qui en manquent. La liberté telle qu’on l’entend peut s’appliquer aux ours qui vivent en solitaires et ne se rapprochent de leurs semblables que pour se reproduire, ainsi va la vie des mammifères ! Nous humains ne pouvons pas nous accommoder d’une liberté absolue car nous sommes des animaux sociaux, nous interférons sans cesse les uns les autres, en toutes choses, notre intelligence native nous donnant le pouvoir de peser sur le monde au point de devoir le respecter en réfrénant nos pulsions absolutistes au profit de l’entretien des liens sociaux qui architecturent nos existences. Pour nous humains, toute liberté sans égalité ni fraternité mène tout droit à la loi du plus fort et à la désintégration des sociétés qui protègent les individus et qui, dans une sorte d’économie circulaire, comptent sur eux pour durer. La conviction que la relativité de la notion de liberté est fonction de l’espace sociétal où elle évolue, est fondamentale. Elle me mène à penser que nous vivons depuis plusieurs décennies la progression rampante d’une idéologie destructrice, bien plus dangereuse que tout ce qui avait auparavant ravagé l’humanité, bien plus dangereuse que le nazisme, le stalinisme, le maoïsme, le dogmatisme religieux. Bien plus dangereuse car elle détruit les sociétés humaines et tout ce qu’elles comportent de nuances au profit d’un système relationnel binaire uniquement fondé sur un rapport de force toujours déséquilibré, qui mène au renforcement des plus forts et à la disparition des plus faibles. Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. Ce n’est pas encore arrivé mais le système tend vers cette extrémité de façon asymptotique. L’arrivée pour la seconde fois au pouvoir de Donald Trump marque une terrible étape dans la progression du mal qui ronge le monde et dont ne profitent que les plus implacables d’entre nous, ceux qui n’ont que mépris pour les autres, quantité négligeable dans leur course au pouvoir absolu. Ces fous furieux qui n’ont de cesse que de détruire tout ce qui ne se marchandise pas ainsi que toutes les structures collectives protégeant les plus faibles de leurs ardeurs guerrières, ont évacué sans vergogne l’égalité et la fraternité de leur vocabulaire politique, au seul profit d’une liberté absolue. Les mesures annoncées par le nouveau président américain sont emblématiques de son inféodation à cette idéologie capitaliste sans limite qui réduit le monde à un marché où tout humanisme est banni, où sa cour est constituée de gros portefeuilles insatiables et sans âmes, où ses électeurs ont l’inconséquence de décérébrés inconscients d’être les dindons de la farce, où le bon sens et la décence commune sont foulés aux pieds par la propagande, le mensonge et la manipulation. Nous entrons de plain-pied dans la civilisation de l’enfumage et de la confiscation, il est plus que temps de réagir en cessant de jouer ce jeu qui mène à brûler nos navires et avec eux nos espoirs d’une vie meilleure. Réagir en déployant des contremesures inintelligibles aux maitres de l’individualisme car collectives. Massivement collectives : abandon de tous les réseaux sociaux, repli alimentaire vers les circuits courts, rejet des gouvernements vendus, consommation réduite à nos besoins fondamentaux, contrôle démocratique de tout ce qui relève de nos vies quotidiennes, éducation en priorité, etc. À vous de continuer, l’imagination des humains est sans limites hors celles de l’inhumanité. |
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AlternativeS DémocratiqueS 2011-2025