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Source : CNIL
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Comme nous ne cessons de pérorer, moi le premier, à propos des intelligences artificielles, les I.A., et ayant tous à peu près compris de quoi il s’agissait, il est temps de se demander ce qu’on peut envisager pour éviter de tomber dans le piège de cet outil à double tranchant.
Je parle de piège car l’I.A. n’est justement pas un outil comme les autres. Ceux-là même qui l’ont rendue possible grâce à leurs travaux sur les réseaux de neurones artificiels et sur l’apprentissage automatique, s’en inquiètent : après l’obtention du prix Nobel de physique 2024, John Hopfield et Geoffrey Hinton ont publiquement appelé à chercher à comprendre au plus vite comment fonctionnait cette engeance avant qu’elle ne nous échappe. Eux-mêmes ne le savent pas… Inquiétant, non ? Ils rejoignent en cela les réflexions de nombreux philosophes et auteurs de science-fiction qui, par le seul exercice de leurs imaginations, sont parvenus aux mêmes conclusions : méfiance, méfiance ! Ces machines à chercher, trier et comparer des montagnes de données sont sorties du bois dans le domaine de l’interprétation et de la comparaison d’images, en astronomie et médecine par exemple, dans celui de la traduction et de la création de texte, de la création d’images « à la mode de », de la composition musicale et de l’orchestration, le tout par voisinages statistiques massifs. Leur seul talent est de pouvoir trouver les moindres correspondances dans des quantités de données astronomiques. De faire des rapprochements d’une subtilité qui nous échappe dans des domaines précis. Ce n’est pas de l’intuition, c’est de la mécanique ! De ce point de vue, elles nous sont précieuses en nous livrant des observations pour nous intouchables, tout en pouvant aussi nous leurrer avec des faux si proches du vrai que nous ne savons plus discerner la réalité de la fiction et le sérieux coup de main de la tromperie. Chercher à comprendre par quel cheminement logique elles passent des données aux résultats d’une requête me semble la priorité des priorités, avant que certains n’y voient je ne sais quelle conscience émergente ou je ne sais quelle main divine. Il est plus que temps de se demander ce qu’on veut faire de ce truc ruineux en machineries et en énergie, bien loin des performances stupéfiantes de nos cerveaux dont elles ne sont concurrentes qu’aux marges, dans des domaines où leur capacité d’accès aux données dépasse mécaniquement les nôtres. Il est plus que temps d’opérer un arbitrage que nous sommes déjà incapables de faire à propos de l’internet et des réseaux sociaux qui mobilisent des moyens disproportionnés pour la seule satisfaction d’envies plus que dispensables ou pour offrir un espace illimité à notre vilenie universelle. L’I.A. vient en effet se greffer sur le château de carte des univers virtuels dans lesquels nous nous perdons déjà avec délectation et inconséquence, en ajoutant le danger d’une productivité échappant à notre sagacité si on la laisse la bride sur le cou. Comme tous les outils que nous avons inventé depuis l’aube des temps, c’est une arme par destination, les conséquences de son usage ne relevant que de l’intention de son utilisateur. Il est donc indispensable de nous instruire sur les potentialités et les dangers des I.A., de nous éduquer à leur usage dans l’intérêt général afin de ne pas rater le coche comme nous l’avons hélas fait pour le web et les réseaux sociaux qui sont devenus tout et son contraire au point qu’on ne sait plus leur faire confiance sauf à disposer d’une solide maitrise de l’esprit critique. Et encore… Comment exercer un tel contrôle sur l’usage des I.A. dans un univers capitaliste extrême apte à s’accommoder du pire tant qu’il rapporte du fric ? Je dirais bien en contrôlant ce même capitalisme extrême qui nous a échappé et vit sa vie comme une forme d’I.A. devenue divine ! Je suis pessimiste sachant que l’attrait de la chose, identique à celui du web et des réseaux sociaux, ne va pas inciter qui que ce soit à se priver de tout ce qu’on pourrait tirer d’un tel outil ! J’ai peur que face à une telle menace, le pouvoir incertain de nos démocraties marchandes ne suffise pas. Il est nécessaire d’être bien plus fort que cela pour oser aller contre le courant qui nous entraine déjà vers le pire. Qui saura enlever la prise ? Pour quels intérêts ? Hypothèses si nombreuses qu’il est bien difficile d’édifier des remparts sans savoir contre qui ou quoi. |
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