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Source : CNIL
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Invité
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Le suspens n’aura pas duré trop longtemps. Voilà, c’est fait, Trump is back. Fin de l’incertitude et certainement d’une forme d’illusion collective bien de chez nous qui plaçait Kamala Harris en tête des élections et de nos fantasmes.
Une femme présidente du pays des cow-boys, en plus, de couleur, ce sera pour une prochaine fois. En s’y prenant peut-être autrement, en s’intéressant de plus près aux populations vivant entre les côtes est et ouest, à ce monde de paysages interminables pas encore sorti de l’élan conquérant de la ruée vers l’ouest. Des populations qui ne vivent ni ne pensent pas comme nous mais qui éprouvent le même sentiment d’être laissées pour compte par un système ne profitant qu’aux plus nantis, aux mieux introduits dans les sphères du pouvoir. Aux plus forts. Une population harassée au point de voter en masse pour un individu sans foi ni loi, qui ne parle que de foi et de loi et pourtant véritable caricature de ceux qu’ils haïssent de plus en plus. Le monde des banlieues décaties et des mobil homes qui vote pour celui des golfs et des villas de tycoons ! Nous n’avons rien compris à la force du langage de ce butor qui ose tout, des mots les plus déplacés aux mensonges les plus éhontés, qui dit tout haut ce que la majorité des Américains veulent entendre, qui renverse tout comme un éléphant dans un magasin de porcelaine pour le plus grand plaisir de ceux qui n’en ont pas, de porcelaine… Nous n’avons rien compris à la montée des contraintes exercées sur une société restée très ancrée dans des traditions fondatrices pétrie d’une morale besogneuse et d’une religiosité dogmatique, bousculée par une évolution de plus en plus rapide et radicale des mœurs et des usages imposés par les canaux torrentiels de médias où l’on peut tout dire et tout faire. Nous n’avons rien compris à la contradiction native entre le culte avéré de la liberté en tout et sans contraintes et la peur panique qu’il induit sournoisement en ceux qui s’arcboutent sur des traditions considérées comme immuables sauf à trahir l’idéal fondateur du pays. Nous n’avons rien compris à la montée du repli sur soi et au recul de l’ouverture au monde d’une société malade de l’immigration dont elle est pourtant issue et vexée de voir son hégémonie contestée par de nouveaux compétiteurs aux desseins souvent obscurs ou carrément contraires. Nous n’avons rien compris à la révolution planétaire en cours, le retour d’hommes providentiels aux discours allant dans le sens du poil, de ces tribuns qui de tout temps ont fait rêver les leurs avant de les plonger dans les pires cauchemars. Nous n’avons rien compris à la force d’exemple de ce grand pays qui nous précède toujours sur les chemins que nous allons prendre, parce qu’avec la hauteur des peuples anciens, nous méprisons son approche de la réalité au premier degré et son pragmatisme rugueux. Oui, effectivement, j’ai l’impression de parler aussi de nous, comme d’une version un peu plus molle de ce que nous observons outre-Atlantique. Ici aussi, le balancier du grand pendule de l’évolution file vers la réaction, vers le connu et la sécurité de l’entre soi. S’ouvre à présent cette période de latence propre au système américain, qui permet au prédécesseur de finir son boulot avant que son successeur n’entame le sien. Un moment propice à l’établissement de champs de mines à ceci près que cette fois, Trump aura tout raflé et qu’il pourra faire ce qu’il veut sans craindre ni le Congrès, ni la Chambre des représentants, pas plus que ses conseillers triés sur le volet à coup de chasse à la sorcière – you’re fired ! - et d’allégeance absolue. Que va-t-il se passer ? On en a déjà une idée en observant le silence pudique de l’ONU des autocrates qui peine à cacher sa joie ainsi que les réactions prudentes des chancelleries du monde encore libre. Netanyahou qui rit et Zelenski qui pleure. Quant à notre chère Europe, elle est à présent au pied du mur : elle grandit enfin ou elle se désintègre. |
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Détester un personnage est un point du vue aussi respectable qu'un autre. Faire un crise de nerfs littéraire devant le résultat des élections dans un autre pays, pourquoi pas ? Mais dans ce cas il faudrait peut-être songer à supprimer le mot "démocratiques" et quant aux "alternatives" être en mesure d'en proposer qui permettent de réunir une majorité ! En toute amitié. De la part d'un démocrate. Juliette.
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Il est vrai que l'alternative "homme fort" résous tous les problèmes de majorité !
Mais ce n'est pas très démocratique... et c'est une solution de facilité. C'est pour cette raison qu'elle a autant de succès, surtout en ce moment. |
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Il ne pourra pas être dit que ce n’est pas une forme de démocratie qui s’est exprimée en cette occasion !
On nous vante à grand renfort de superlatifs ces pays où la démocratie n’a pas droit de citée, Chine et Russie en tête, alors là, non! Nos grands médias n’ont eu de cesse que de vilipender Trump, menaçant de Kamal Harris ou le chaos, à fortiori en cas de courte victoire de cette dernière. Les instituts de sondage, aux USA en premier lieu, prévoyait une victoire de la candidate démocrate, victoire devenant ensuite courte, avant de nuancer davantage encore leurs propos, avançant enfin une victoire possible mais étriquée du bulldozer républicain. Et qu’en aura-t-il été ? Un raz de marée, une victoire sans conteste de celui qu’on ne savait plus, à juste titre, de quel critique l’affubler… A tel point qu’on n’a tout de même pas osé nous refaire le coup d’une ingérence étrangère dans les élections américaines ! Mais voilà, les urnes, si chères à nos démocrates qui font parfois fis, doux euphémisme récent, du résultat qui s’en dégage ici même, ces urnes ont parlé, ont hurlé même les craintes, les colères, les rejets en tous genres du peuple américain ; Trump a su parler aux américains, aussi violent puissent avoir été ses propos. Et ses frasques passées, ses outrages, ses condamnations ne lui ont été d’aucun ombrage… Sa concurrente, à grand renfort de médias, de stars en tout genre, a quant à elle tout juste fait illusion… Tout ce que cela dénote à mon sens, c’est que cette candidate de substitution à un Biden crépusculaire n’était pas de taille à lutter, assise sur ses évidences passées… Elle, comme les instituts de sondage évoqués plus haut, vivent dans un monde parallèle où tout leur semble acquis, immuable, où il suffira de « communiquer » pour emporter la mise… Cela met juste en évidence leur méconnaissance du vrai monde dont ils vivent grassement, ce monde qui souffre, qui survit ou tout au plus vivote, ce monde qui gronde, se résigne un temps avant de porter au pouvoir de sulfureux dirigeants appuyés par de non moins sulfureux soutiens, Musk en tête en l’espèce. Et si seulement était par dépit ! Même pas !... Alors puisse cette élection réveiller les consciences de nos politiques, qu’ils regardent en bas de leurs palais dorés, qu’ils se posent enfin les bonnes questions, qu’ils voient enfin les vrais problèmes de notre société et des gens qui la composent, sans quoi… Voeu pieu, rêve futile ! Mais la tâche va leur être difficile, tant la politique est aujourd’hui devenu un ramassis de courtisans au service du Souverain (pardon, Suzerin!…), tout juste capables de nous vomir des éléments de langage savamment appris et dictés par quelques obscurs conseillers en communication, parfois mêmes étrangers, ce qui personnellement me questionne… Mais on se rappellera que le Royaume Unis hors de l’Europe allait voir ses sujets manger des cailloux, que Orban était un vilain petit dictateur qui allait mettre à feu et à sang son pays, que Georgia Melloni était une lointaine descendante du parti fasciste des années 30 ; toujours est-il que ces pays n’ont à ce jour pas sombré dans le malheur, et que l’on regarde même de leur côté certaines choses qui marche chez eux. Tiens, tiens! Alors je ne fais pas ici l’apologie du renfermement sur soi, du rejet de l’autre, mais force est de constater que la voie est à présent ouverte, que les peurs agitées par ceux-là même qui ont tout intérêt à ce que les choses ne changent pas ne se sont pas matérialisées, et que d’autres chamboulements viendront, chez nous compris. Car bien sûr, au-delà du fait qu’il est probablement déjà trop tard pour inverser le cours des choses, je me résous à penser que notre classe dirigeante ne saura tirer le moindre enseignement de tout ce qu’il vient de se passer outre atlantique… Ah non, elle est bien trop occupée à l’issue d’une élection à préparer la prochaine échéance pour honorer le mandat que les quelques électeurs encore concernés leur ont confié. En fait, la fin d’un règne, la fin d’un modèle qu’ils auront consciencieusement détruit par leur suffisance coupable... |
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AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024