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Source : CNIL

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SUJET : Un désastre... ou une chance ?

Un désastre... ou une chance ? 28 Oct 2024 15:56 #2608

Les élections américaines approchent à grand pas. Et l’inquiétude monte de façon exponentielle, comme il fallait s’y attendre, les perspectives de leur résultat étant pour le moins brouillées, chaque candidat trainant son propre brouillard de buts de guerre et d’intentions.
D’une manière générale, Donald Trump fait peur à beaucoup tant son comportement sort des canons habituels sans parler de ses dérives verbales outrancières qui augurent de choix politiques qu’on peut qualifier de renversants. Si le bonhomme fait peur, que dire de son cortège, de ceux qui le poussent ou le suivent sur ses chemins hasardeux ?
Toute l’Amérique qui nous effraye semble s’être rassemblée sous la bannière du repli sur soi et de l’intolérance à tout ce qui ne convient pas à une vision étriquée et manichéenne du monde.
Quand à Kamala Harris, elle n’apportera pas le moindre changement au comportement états-unien qui consiste à imposer sa loi au monde tout en s’en protégeant coûte que coûte : faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! Vive le libre-échange, mais ne foutez pas les pieds chez moi, sauf à ce que j’achète vos entreprises.
L’histoire du monde est plus que jamais marquée par le « deux poids, deux mesures » qui place les USA au même rang que la Chine, la grande rivale auto-désignée, elle aussi experte en protectionnisme farouche et dont ils doivent inconsciemment admirer l’efficacité du système politique en ce qu’il produit par une implacable dictature, le même tsunami de biens de consommation que la libre entreprise tant vantée outre-Atlantique.
Alors, bonnet blanc et blanc bonnet direz-vous à propos du 5 novembre prochain ? Pas vraiment à mes yeux ! On ne sera pas étonnés de ce que fera Kamala Harrris, dans la lignée de ses prédécesseurs, y compris Trump. Quant à lui, qu’il gagne ou perde, vers quoi entrainera-t-il une Amérique plus fracassée que jamais par des forces centrifuges dont il joue comme un gamin joue avec le feu ? A coup sûr, vers des choix innovants autant que scandaleux à nos yeux, mais cohérents dans sa propre vision.
S’il l’emporte, en se rapprochant des illibéraux – ceux qui contestent les avancées des droits humains au prétexte que leur universalisme n’existe que dans notre vision occidentale – en les bousculant par la désignation de la Chine comme ennemi n°1, en abandonnant ses alliés traditionnels à leurs contradictions et à leurs non-choix dans la droite ligne de son mot d’ordre « America first » qui fait peu de cas du reste de la planète, il va flanquer un bazar tel que chaque pays sera touché et devra remettre en question l’ensemble de ses usages politiques et diplomatiques.
S’il perd, en entrainant son pays au bord du gouffre de la guerre civile où nombre de ses habitants surarmés et fanatiques rêvent qu’il sombre pour enfin régler le compte de leurs ennemis, ces damnés prônant la libre pensée issue des Lumières. N’oublions jamais que les États-Unis furent fondés par l’Europe des sectes religieuses cherchant des lieux ou régner sans partage, bien aidée en cela par une naïve Europe des Lumières aux idées contraires, créant ainsi une ambivalence aujourd’hui exacerbée au point de mener à une irréparable sécession. Et dans nos esprits, une fâcheuse confusion.
Cette immense incertitude et cet avenir encore illisible devraient aiguillonner et réveiller nos vieux pays engourdis dans une idéologie marchande mondialisée seulement viable dans un univers sans blocs partisans obéissant à d’autres dogmes.
Il y a là, à mes yeux, une opportunité de sortir de l’impasse où nous nous sommes engouffrés sans réfléchir aux conséquences d’une ouverture universelle et d’une liberté totale en toutes choses, un système qui ne fonctionne que si tout le monde joue le même jeu. Ce qui n’a jamais été le cas, comme je le dénonce plus haut. La pensée politique universaliste n’existe pas, elle se perd dans les spécificités de chacun. Elle doit faire place à l’expression de l’intérêt général commun à toute l’Humanité, base des relations internationales. Je pense ici à l’apaisement des relations, à la préservation de notre environnement et à l’économie de nos ressources, à la coopération autour de grands projets, au partage des connaissances, etc.
Pour le reste, chaque pays doit pouvoir défendre ses propres intérêts dès lors qu’ils n’empiètent pas sur ceux du voisin, mais aussi combattre ce qui le menace directement en quelque matière que ce soit, politique, militaire, économique, sans demander la permission à je ne sais qui.
Ainsi, fin du libre-échange sans contraintes et des vases-communicants qui ruinent tout le monde sauf ceux qui les mettent en place, fin de la colonisation d’influence rampante de religions et modes de vie impérialistes contraires aux spécificités locales.
Je ne prône ici qu’un équilibre entre les deux extrêmes, entre le repli sur soi et l’ouverture à tous vents. Je ne prône ici que le retour de chaque pays au contrôle de son destin, dans le respect de ses forces et faiblesses, de sa culture, de sa société humaine, mais aussi de ses voisins.
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