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Source : CNIL
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Comme vous durant tout l’été, entre deux exploits Olympiques ou Paralympiques, j’ai suivi avec une attention à la fois navrée et de plus en plus irritée, le lamentable feuilleton autour de la nomination d’un nouveau gouvernement.
Quelle plus belle démonstration de l’inconséquence désespérante de la « classe politique » qui ne parvient toujours pas à dépasser les petits jeux politiciens au ras des pâquerettes pour affronter les grands défis qui n’attendent pas pour s’imposer sans rémission. « Il faut que tout change pour que rien ne change » ! Cette réplique bien connue, voire galvaudée du film « Le Guépard » illustre parfaitement ce qu’il s’est passé depuis la dissolution en coup de poker de l’Assemblée nationale par un Emmanuel 1er qui imaginait que le foutoir qu’il allait déclencher lui permettrait de garder la main sur tout comme si rien ne s’était passé. Et surtout pas de piteuses législatives ! Il est en passe de réussir son coup à plusieurs niveaux ! D’abord en amenant habilement par élimination et patience, la candidature puis la désignation d’un Premier Ministre, Michel Barnier, professionnel de la politique depuis un demi-siècle – dit comme ça, ça en impose, non ? – qui s’est surtout illustré par sa capacité à suivre le vent même s’il faut lui reconnaitre un certain talent à discutailler de manière talentueuse avec les pires bourriques. Cf. le Brexit face à nos « amis » anglais qui, historiquement, n’ont d’Européens que leur proximité avec le continent en question, leurs propres intérêts primant sur tout, mais cependant chers à mon cœur pour avoir, eux, courageusement dit merde à Hitler et avoir donné les Beatles au monde ébahi. Ensuite, en entretenant un climat délétère côté d’une gauche qui n’en finit plus de se déchirer, fidèle à son habitude de se considérer comme son meilleur ennemi ! Si on accuse de toute part, notamment de ce côté, Emmanuel 1er d’avoir volé l’élection en nommant un Premier ministre de droite, et comment, j’aurais plutôt tendance à renvoyer la responsabilité de ce désastre vers les courants, chapelles, obédiences, en fait produits d’egos personnels aussi démesurés que hors de propos, de ceux qui ne parviennent pas plus qu’hier, à constituer une gauche musclée avec une grosse voix unique. Mais hélas, il est en passe aussi de donner le dernier coup de main au Rassemblement national qui n’en demandait pas tant, déjà placé aux avant-postes pour la prochaine présidentielle. Ce parti a bien compris qu’il était à présent en position de faire la pluie et le beau temps, n’en déplaise au Premier Ministre qui va vite comprendre sa douleur. Le tout face à une gauche réduite au rôle de spectateur par l’intransigeance de ses extrêmes et de l’inconséquence crasse de ses acteurs plus au centre. Nous devons nous attendre à des mois de foutoir caractérisés par une agitation permanente animée par des citoyens, de tous bords, qui seront déçus et ne retrouverons pas leurs aspirations dans l’action gouvernementale. Nous assistons au second chapitre de la promotion de l’extrême-droite par des apprentis sorciers n’ayant trouvé que ce moyen pour semer une confusion servant, croyaient-il, leurs intérêts. Rappelez-vous François Mitterand inventant le Front National pour enquiquiner la droite sans voir qu’il ramenait le loup dans la bergerie. S’en suivit un lent mais inexorable grignotage d’influence d’un parti vierge de bilan mais fort de proclamations de comptoir dans le sens du poil d’une population de plus en plus abandonnée par ses élus se vautrant dans les délices du libéralisme aussi sauvage que hors sol. Et à présent, cerise sur le gâteau, voici l’extrême-droite devenue faiseuse de rois, en attendant la présidence en 2027. J’en viens à imaginer que cet appui apparemment inopiné d’Emmanuel 1er à sa meilleure ennemie pourrait être encore une manœuvre subtile et savante dans la partie d’échecs qu’il mène douze coups à l’avance, supposant qu’après une séquence gouvernementale calamiteuse de sa concurrente, il pourrait revenir en première ligne comme une sorte de recours à la Churchill ! Je délire certainement sous l’emprise de la pression médiatique ! Mais bon, je me méfie. Toutes les lois suffisantes à exercer un pouvoir dictatorial sont déjà votées, certains ou certaines sont prêt à les appliquer et ce jour-là, nous aurons de bonnes raisons de dire : ah, si j’avais su… Comme certains Allemands lucides en 1933… |
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