Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus
Un cookie est une information déposée sur votre disque dur par le serveur du site que vous visitez.
Il contient plusieurs données :
Ces informations sont parfois stockées sur votre ordinateur dans un simple fichier texte auquel un serveur accède pour lire et enregistrer des informations.
Les cookies ont différentes fonctions. Ils peuvent permettre à celui qui l'a déposé de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre, grâce à un identifiant unique.
Certains cookies peuvent aussi être utilisés pour stocker le contenu d'un panier d'achat, d'autres pour enregistrer les paramètres de langue d'un site, d'autres encore pour faire de la publicité ciblée.
La réglementation prévoit que les sites internet doivent recueillir votre consentement avant le dépôt de ces cookies, vous indiquer à quoi ils servent et comment vous pouvez vous y opposer. En pratique, un message doit apparaître quand vous vous connectez au site pour la première fois pour vous indiquer comment accepter ou au contraire refuser les cookies.
Vous trouverez des conseils pour installer des outils vous permettant de bloquer certains cookies lors de votre navigation. Pour les professionnels, nous proposons des fiches pratiques pour qu'ils puissent respecter leurs obligations légales.
Les experts de la CNIL ont développé un outil que vous pouvez installer en quelques clics qui s'appelle CookieViz. Il vous permettra de visualiser en temps réel l'ampleur du phénomène des cookies ainsi que le nombre impressionnant d'acteurs qui interviennent pour analyser votre navigation.
Source : CNIL
Bienvenue,
Invité
|
Avez-vous lu un petit fascicule titré : « Les jours heureux par le C.N.R. » et sous-titré « Programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) » ? Il a été publié pour la première fois le 24 mars 1944, durant l’occupation nazie et sous le régime de Vichy.
Un redoutable pensum de… 14 pages ! 14 pages sur lesquelles ont été fondées les constitutions des IVème et Vème République, 14 pages qui ont initiés ce qu’on appelle aujourd’hui avec nostalgie ‘les trente glorieuses ». Ceux qui l’ont écrit avaient les idées claires tout en étant pourchassés par la Gestapo. Ceux qui l’ont écrit représentaient la totalité du spectre politique français résistant, sauf donc les collaborateurs. Il est la preuve toujours vivace que l’union fait la force et que, quelque soient les opinions politiques, il existe un fond de bon sens et de décence commune vis à vis de l’intérêt général, bien plus puissant que le repli partisan sur des intérêts privés. Le 3 juillet 2016, j’avais déjà mis en avant ce texte (« Le programme du CNR ») dont je connaissais l’existence sans plus et que je venais de lire, poussé par un de mes amis scandalisé de sa récupération sarkozyste depuis 2007 à l’occasion de célébrations au Plateau des Glières. Ou comment proclamer et vanter tout haut, des trémolos dans la voix, un programme politique dont tout le monde connait les bienfaits, tout en le démolissant systématiquement à bas bruit conformément aux diktats de la doxa néolibérale sur laquelle il a l’effet de gros sel sur une plaie ouverte ! Aujourd’hui, sa relecture est encore plus énervante pour cause de toutes ces années perdues à tourner le dos aux évidences qu’il propose pour construire un monde plus juste et plus équitable, où certains ne seraient pas plus égaux que d’autres, où les plus forts se mettraient au service des plus faibles. J’en appelais à ne jamais le perdre de vue. Je ne devrais pas être déçu car en certaines occasions, nos élus savent bien s’en rappeler, mais juste comme un produit d’appel dans leur marketing électoral. Je suis même certain que beaucoup d’entre eux n’ont pas compris ce que ce programme signifiait en matière de contradiction de leurs propres convictions, encore que ce dernier mot soit un peu trop fort pour évoquer ce qui les anime. Ce programme est rédigé en langage clair, lumineux comme les buts de guerre qui le sous-tendent. Il est compréhensible à la première lecture, il ne tourne pas autour du pot. Il ne reflète en rien les débats musclés qui ont dû faire rage lors de sa rédaction par des résistants de tous bords, opposés socialement et politiquement, que le seul fait qu’ils aient pu se mettre d’accord tient du miracle ou peut-être du contexte particulier fait de risque mortel au présent et de foi inébranlable en l’avenir. Je crois que la force de ce texte est qu’il a été rédigé dans l’incertitude et que chaque parti a su élaguer des propres convictions pour en accorder la substantifique moelle à celle des autres. En ce sens, c’est un programme qui ne peut que mettre tout le monde d’accord, chacun y trouvant son intérêt. Le simple constat des attaques farouches dont il est l’objet de la part des fanatiques du grand marché libre et sans contrainte (plus proche du chaos que d’une société organisée), démontre à quel point il est pertinent en ce qu’il ne laisse personne au bord du chemin et maintien les plus voraces dans les limites de la décence. Je vous invite donc à lire ou relire ce programme, surtout sont chapitre II : « Mesures à appliquer dès la libération du territoire ». En ce qui nous concerne aujourd’hui, libérons-nous d’une autre forme d’occupation sournoise, celle de la propagande consumériste et de son idéologie pécuniaire et reprenons au plus vite la mise en œuvre de ce chapitre II ! Y’a qu’à ! Et on sait que ça a marché ! |
|
|
AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024