Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus
Un cookie est une information déposée sur votre disque dur par le serveur du site que vous visitez.
Il contient plusieurs données :
Ces informations sont parfois stockées sur votre ordinateur dans un simple fichier texte auquel un serveur accède pour lire et enregistrer des informations.
Les cookies ont différentes fonctions. Ils peuvent permettre à celui qui l'a déposé de reconnaître un internaute, d'une visite à une autre, grâce à un identifiant unique.
Certains cookies peuvent aussi être utilisés pour stocker le contenu d'un panier d'achat, d'autres pour enregistrer les paramètres de langue d'un site, d'autres encore pour faire de la publicité ciblée.
La réglementation prévoit que les sites internet doivent recueillir votre consentement avant le dépôt de ces cookies, vous indiquer à quoi ils servent et comment vous pouvez vous y opposer. En pratique, un message doit apparaître quand vous vous connectez au site pour la première fois pour vous indiquer comment accepter ou au contraire refuser les cookies.
Vous trouverez des conseils pour installer des outils vous permettant de bloquer certains cookies lors de votre navigation. Pour les professionnels, nous proposons des fiches pratiques pour qu'ils puissent respecter leurs obligations légales.
Les experts de la CNIL ont développé un outil que vous pouvez installer en quelques clics qui s'appelle CookieViz. Il vous permettra de visualiser en temps réel l'ampleur du phénomène des cookies ainsi que le nombre impressionnant d'acteurs qui interviennent pour analyser votre navigation.
Source : CNIL
Bienvenue,
Invité
|
J’observe depuis des lustres l’évolution paperassière de notre société. Qu’entends-je par là ?
Si vous souhaitez constater à quel point nous et nos semblables peuvent être intarissables sur un sujet choisi au hasard, tentez le coup avec « bureaucratie ! ». Et là, et là…! Le sujet qui gratte par excellence. Sujet de râlerie déjà du temps de mes propres parents. Pour mes grands-parents, je ne me souviens pas, trop mioche, compteur de billes et joueur de foot. Objectivement, lorsque vous avez à gérer la vie quotidienne d’un groupe humain, que ce soit une classe dans une école, les employés d’une entreprise ou un pays tout entier, vous ne pouvez pas échapper à la paperasse, ne serait-ce que pour garder la mémoire de ce qui a été fait et ainsi prévoir ce qui doit être fait. Pour que vive une société, il faut connaitre ses besoins, donc faire remonter toutes informations sur ce sujet, sur quelque sujet que ce soit en commençant par les besoins fondamentaux, nourriture, abri, santé, défense. Dans un groupe humain basique et nomade de la taille moyenne d’une horde paléolithique, soit 150 personnes, ces informations ne nécessitaient pas plus que le réseau des ordinateurs portables que nous avons tous entre les deux oreilles. Nécessité qui fait loi et tradition orale qui archive. C’est avec la sédentarité que les ennuis ont commencés, en même temps que l’accumulation des choses produites par le sol ou fabriquées. L’écriture est née du besoin de paperasse, les écrits les plus anciens sont des livres de comptes, la poésie est venue après l’utilitaire. Petit à petit, les sociétés humaines croissant, la paperasse a fait de même d’une manière non linéaire, accélérant le mouvement de façon exponentielle pour répondre à la complexité croissante des relations des individus entre eux et des individus avec leur société. Greffons là-dessus le besoin inné des pouvoirs politique à contrôler un maximum de choses et hop, c’est l’inflation avec tout ce que cela suppose de dégâts collatéraux : besoin de beaucoup de monde pour exploiter les données, aussi pour les manipuler dans le sens voulu, élargissement incessant du domaine des informations demandées, allongement des délais de traitement et de réaction, pression grandissante sur les citoyens pris en otages par des formulaires têtus barrant le passage à l’étape suivante s’il ne sont pas correctement renseignés ! D’où énerverie larvée constante contre la paperasse et contre ceux qui la gèrent : les fonctionnaires (domaine public) et les administratifs (domaine privé et entreprises). Pire ! Avec le temps, cette marée de papier s’est retirée au profit d’une marée numérique vendue comme bien plus facile à utiliser par les citoyens et par l’administration. Mensonge ! La paperasse numérique est encore plus tentaculaire, plus absconse, plus impénétrable, plus inhumaine justement faute d’humains dans la boucle. On constate ici aussi, comme dans bien d’autres domaines, que le progrès technique, fut-il fulgurant, induit de telles complications d’usage que son bénéfice en est gâché et que les gens galèrent encore plus qu’avec leur stylo. À croire que le système s’autonourrit sans souci de ses utilisateurs et ne tourne qu’à son profit. Faites le parallèle avec les ordinateurs et les téléphones mobiles que nous utilisons tous : leur puissance à été multipliée par mille mais dans le même temps, l’exigence des logiciels d’exploitation est devenue si énorme que le bénéfice du progrès technique est réduit à la portion congrue. La fin de Windows 10 va envoyer à la décharge des centaines de millions de machines en parfait état de marche uniquement parce qu’elles ne pourront pas avaler le volume monstrueux de Windows 11 ! Tout cela pour offrir des avantages marginaux à l’utilisateur qui devrait se demander à qui vont profiter réellement ces performances colossales en matière de traitement de données… suivez mon regard. A l’identique, l’État, par ce qu’il exige de nous en matière administrative, dispose d’une quantité de données sur nous telle qu’il lui est permis de leur faire dire tout ce qu’il a besoin de savoir pour mieux nous connaitre… et nous contrôler. |
|
|
AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024