Le contexte international tend à me faire revenir sur des réflexions à propos de la défense.
Ce terme recouvre un ensemble de notions convergeant vers l’idée de résistance à l’égard de toute menace extérieure. Les progrès techniques accomplis par l’humanité ont élargi son champ au-delà de la seule défense armée : les esprits, l’économie, et le cyberespace sont aussi impactés à présent.
Cependant, contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire durant des années, notamment depuis la fin de l’affrontement larvé (enfin, pas pour tout le monde) connu sous le nom de « guerre froide », concomitant avec une soi-disant fin de l’histoire, l’éternel retour des turpitudes humaines nous a rattrapé et s’est même singulièrement rapproché de nos frontières.
Cette fois-ci, l’agitation ne part plus d’un de ces conflits traités à distance avec un peu de mépris et de condescendance pour les peuples impliqués, mais a été initiée par la fuite en avant d’un dictateur en perte de vitesse qui place sa capacité de nuisance nucléaire aux avant-postes pour régler des comptes internes par des agressions externes. Nous avons tenté d’analyser ici ses raisons, pour certaines tout à fait recevables à ceci près que l'opportunisme et l’aventurisme dans l’urgence l’on emporté sur la prudence et la négociation.
En effet, pourquoi ne pas avancer lorsqu’on constate que l’adversaire recule à chaque fois sans rien faire que gesticuler à la tribune de l’ONU ? La manière est connue, souvenons-nous de l’Allemagne des années trente.
La guerre revenue en force du côté est et aussi au Moyen-Orient place notre pays et ses voisins dans une situation compliquée, celle des gogos qui, à un moment, ont cru béatement que le bonheur universel promis par le commerce dans le Grand Marché Libre entre individus rayonnant de bonheur, allait régler automatiquement tous les différents du Monde.
Funeste erreur, si l’Humanité se vautre aujourd’hui dans le confort de la société de consommation, elle n’a pas changé pour autant et ne sait toujours pas résister à ses vieux démons, l’envie et la cupidité.
Le pré du voisin étant toujours plus vert, il est toujours plus que probable que le cycle infernal guerre et paix nous emporte dans son irrésistible tourbillon.
En toute connaissance de cette constante historique, je ne sais pas quelle mouche a piqué nos dirigeants qui ont tout à coup cru que l’élimination des dépenses de défense arrangerait bien le résultat en bas de leur tableau Excel, puisque, faute d’idées et de desseins, ils ne gouvernent plus que l’œil sur les comptes, hors de vue de tout ce qui ne cessera jamais de nous menacer.
La simple existence d’un pays comme le nôtre, pétrit de l’esprit des Lumières et dotés d’institutions solides et originales permettant la cohabitation pacifique en son sein de toutes sortes de gens aussi divers que possible en toutes choses, est un scandale intolérable aux yeux de beaucoup.
Car notre exemple est en soi un danger pour les pouvoirs imposés par la force et la peur, innombrables autour de nous, de plus en plus puissants car profitant de toutes nos avancées grâce à la naïveté de l’esprit commerçant dominant les relations internationales au mépris des vrais rapports de force qui n’ont jamais cessé d’exister.
Ce que nous sommes est le pire danger qui nous menace. A ce titre, notre préoccupation première devrait en être la défense à tout prix. Or il semble bien que cela soit le dernier de nos soucis ! L’horizon brouillé par l’agitation des petits cénacles, nous avançons à tâtons vers un avenir peu amène.
Ce que nous sommes est le pire danger qui nous menace : voilà qui éclaire crument les assauts que nous subissons des défaiseurs d’histoire, des communautaristes, des fanatiques de tous poils, des complotistes crasses et autres extrémistes qui, sans la moindre honte, abusent des libertés offertes par notre pays pour lui imposer leurs dogmes et autres propagandes sciant les branches où sont assis tous ceux qui, au final, n’emporteront pas le trophée de l’infamie dans ce jeu débile où tout le monde est perdant.
Je n’ai jamais cessé d’être préoccupé par l’isolement et la fragilité de l’esprit de notre République, c’est la raison de mon engagement de longue date dans sa défense. Je suis navré de constater qu’avec le temps, mon sentiment d’urgence à poursuivre cette action se soit de plus en plus éloigné des préoccupations de mes semblables. Autant essayer de dévier un supertanker de sa route en le poussant avec une barque ou jouer au colibri pompier, ce qui n’est pas plus efficace.

Tu as raison , , avec leur tableau Exel ils ont tout cassé , de l'école , la sante et la défense , Macron le dernier se prenant pour un chef de guerre limogeant le chef des armées qui avait oser contester les décisions de Macron en terme de budjet pour la défense
Pour mémoire aux dernières élection un seul candidat a travaillé et parlé de la défense nationale en abordant la questions des satellites , vue du ciel. etc,,,
ce candidat malchanceux de peut ,est décrié de toute part l homme à abattre .
Domage pour l avenir de notre pays , son indépendance et la défense nationale que tu as à coeur
Pierre