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Source : CNIL
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Grâce à un de mes amis, je viens de découvrir la thèse d’une jeune historienne, Lucile Peytavin, sur le coût social de la virilité. Dit comme ça, il y a comme une odeur de polémique qui monte aux naseaux !
Il s’agit pour elle de chiffrer le coût pharamineux de toutes les déviances liées aux comportements limites des mâles en furie, soit de la moitié de l’humanité. Au premier abord, je suis stupéfait que cela n’ait pas été fait plus tôt, bien plus tôt, histoire de nous mettre le nez dans notre mélasse, pour rester correct. Au second, je vois une connexion passionnante avec la notion de caisse à outils d’humain que je développe depuis longtemps et que j’évoque régulièrement dans mes écrits en insistant surtout sur la connaissance critique du monde réel et de ses habitants. Un enseignement égal pour tous les petits humains, hors notion de genre entre autres, leur construisant une autonomie suffisante pour intégrer une vie de groupe sans être otage ou dupe des attraits du pouvoir et du vertige narcissique. Dans cette idée, pas question de confondre biologie et social, le genre est une non-question. En historienne, Lucile Peytavin dénonce la virilité comme condensé de tous les maux, statistiques à l’appui : pour ce que j’en sais de mon côté, nul complotisme anti-mecs ici, un simple constat fondé scientifiquement. Et une bonne claque sur nos certitudes : oui, objectivement, nous garçons, sommes dressés à marcher sur le fil, toujours aux limites, à adopter des manières de brutes pour nous imposer aux autres et briller en société. Nous sommes ainsi éduqués par nos pères… et par nos mères, qui reproduisent, comme j’ai dû le faire avec mes enfants, un schéma séculaire menant à une confiscation du pouvoir par les hommes, tellement ancré dans nos esprits, qu’on n’a même pas idée qu’il puisse être contesté. Et pourtant. Constater, c’est bien, mais comment sortir de ce cercle vicieux ? Je reviens à la caisse à outils. Dans cette boite, l’outil principal est l’esprit critique dont l’usage réflexe permet un tel recul sur la vie en général, qu’il devient aisé de contester tout ce qui parait infondé, tombé du ciel, illogique ou indécent, tout ce qui déséquilibre une relation en faveur de l’un ou de l’autre. Partant du principe que nous sommes égaux, tout le monde apprend la même chose, à se débrouiller dans sa vie, à interagir avec les autres, à communiquer clairement, à respecter les différences entre individus, à n’user de la force et donc de la violence qu’en ultime recourt. A la différence de Lucile Peytavin qui propose d’élever les garçons comme les filles, je suis pour élever tout le monde de la même façon en vue de partager, et non pas de répartir, les responsabilités qui incombent à des citoyens dignes de ce nom. Dans ce contexte, tout jeune humain de ce pays parvenant au seuil de sa vie d’adulte devra respecter les lois de la République et être prêt à la défendre par tous les moyens pour déployer librement ses talents et s’accomplir dans une société apaisée et ouverte. J’ajoute que la violence qui pourrit notre monde, d’évidence massivement masculine, ne relève pas seulement d’un mode d’éducation biaisé, mais aussi de l’exercice du pouvoir. Tous genres confondus, le pouvoir corrompt, ce n’est pas une nouveauté et la violence nait en ceux qui ont peur de le perdre. D’où la pertinence d’un esprit critique réflexe comme rappel à l’ordre en cas de dérive. Ce que propose Lucile Peytavin ainsi que ce que je rajoute à ma sauce, sont des utopies. L’humanité toute entière est contaminée par le machisme crasse, toute tentative d’en sortir est vouée aux pires difficultés, sauf à être développée sur Mars ou plus loin encore. Imaginez comment pourraient se confronter machisme et humanisme dans une lutte de pouvoir… C’est la raison pour laquelle, j’ai dit ci-dessus, qu’il fallait être prêt à défendre cet autre modèle par tous les moyens et donc, trois fois hélas, aussi par le seul qui soit audible aux bourrins nourris de certitudes incontestables : la violence. |
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