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Source : CNIL

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SUJET : Retraites

Retraites 21 Jan 2023 15:54 #2422

Immanquablement, le boomerang de la réforme des retraites est revenu perturber la quiétude des festivités de fin d’année avant d’enchainer crescendo sur 2023.
C’est une obsession, cette volonté de réforme. Surtout celle qui est proposée, idéologiquement très marquée et présentée brutalement sans invite au débat. Comme d’habitude, une sorte de diktat tombé de la bulle des gens qui savent ce qui est bien pour les autres sans jamais le leur demander.
Ça discutaille comme toujours autour de la durée de cotisation et de l’âge légal de départ en retraite.
Afin de s’éclaircir les idées et d’échapper au brouillard de la propagande qui floute l’horizon, il est peut-être nécessaire de revenir sur quelques notions essentielles.
Nous avons la chance de bénéficier d’un système de retraite par répartition, belle invention humaniste qui permet aux moins nantis de ne pas avoir à se contenter du très peu que leurs faibles revenus leur aurait permis de placer dans un fond privé à l’anglo-saxonne. Et ça, ça énerve les néolibéraux qui voient ainsi leur échapper une belle montagne d’argent, tout en ravissant les nombreux bénéficiaires qui sinon, auraient dû faire liftier ou je ne sais quoi jusqu’à ce que mort s’en suive. D’où montagnes d’accusations visant à le remettre en question, quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage.
Pour des raisons d’équité sociale, notre système prévoit que tout un chacun cotise à sa mesure sur la même durée. Sous réserve que la chose soit bien expliquée, il n’est pas scandaleux que chacun touche une pension à la hauteur de ce qu’il a cotisé, question de liberté et de responsabilité individuelle.
Par contre, s’arcbouter sur un âge de départ générique me parait une aberration seulement justifiée par une attitude dogmatique et certainement pas par une vision raisonnée de la réalité sociale. Le cirque autour de notion n’a aucun sens, son seul intérêt est d’être l’arbre qui cache la forêt de ce qu’on veut nous faire avaler sans le dire.
Les gens ne sont pas égaux suivant l’activité qu’ils ont eue. Certains ont commencé très jeunes dans des métiers difficiles, soit en n’en changeant jamais, soit en évoluant vers des situations plus favorables. D’autres ont suivi de longues études pour mener des carrières physiquement moins exigeantes. Toutes les variations de carrières sont possibles en la matière.
Mais d’autres critères doivent d’être pris en compte, vouloir mettre tout le monde dans le même sac.est une aberration contraire à la diversité des cas de figure.
D’abord l’espérance de vie en bonne santé, très inégale suivant les dégâts physiques causés par l’activité professionnelle : travaux de force, en extérieur, en horaires décalés, etc.
Ensuite, la préférence des individus, liée à leurs conditions de travail et à l’intérêt qu’ils lui portent. Il y a loin entre l’un qui, épuisé, ne rêve que de s’arrêter et l’autre qui, épanoui dans son travail, n’est pas pressé d’en finir ! Sans oublier ceux pour qui le travail est le centre de tout, ni ceux pour qui il n’est qu’une partie de leur univers.
Et puis, quand prendra-t-on en compte ceux (surtout celles) qui élèvent des enfants et produisent ainsi de la valeur humaine pour le futur, bien plus précieuse que celle des marchandises souvent inutiles crées dans les usines ? Ces personnes indispensables doivent être salariées par la société.
Rajoutons perfidement le fait qu’au-delà de cinquante ans, les travailleurs, réputés qu’ils sont de couter cher et d’être fatigués, deviennent les cibles des chasseurs de rentabilité! Place aux jeunes pleins de fougue innocente et à l’ancienneté par construction inexistante. L’expérience professionnelle n’est plus rien face à l’économie de salaire. Un système économique de court terme n’en a que faire, si tout s’écroule, il est déjà parti piller ailleurs !
L’esprit de nos gouvernants étant pollué par une idéologie délirante, ils privilégient toujours une approche comptable là où il faudrait avoir une vision globale de tous les coûts induits. Laissons-les faire et bientôt, comme les chômeurs et les immigrés, les retraités deviendront les boucs émissaires de la catastrophe économique systémique dont ils seront en fait les premières victimes ! Je comprends parfaitement que ses thuriféraires deviennent hystériques à l’idée de payer des gens à ne rien produire, ce qui est un comble quand on sait que par ailleurs, ils manœuvrent sans complexe pour s’emparer du maximum de la plus-value généré par le travail humain, ce qui revient à ne pas payer non plus les gens qui produisent ! Ils marchent sur la tête, obsédés par l’accaparement sans limites.
Un dernier point pour mettre fin au scandale des régimes spéciaux mis en place à un moment donné pour des situations données et qui n’ont pas évolués comme elles, créant des situations d’inéquité sociale insupportables. Il serait bien préférable de mettre au point une grille de coefficients acceptés de tous permettant de tenir compte des conséquences de certaines activités professionnelles sur la santé et la durée de vie et ainsi de jouer de façon équitable sur la durée de cotisation. Grille bien sûr renégociée régulièrement en fonction de l’évolution des métiers, pour ne pas retomber dans ces mêmes travers qui montent les gens les uns contre les autres. Je reviens par là vers l’idée d’un statut unifié de salarié, quel que soit le secteur d’activité, facteur d’une cohésion sociale relancée.
Vaste sujet, les retraites, lorsqu’on tire un fil de la pelote, beaucoup d’autres s’animent par ci, par là…

Retraites 24 Jan 2023 11:15 #2423

Bonjour Daniel
Pour une fois, je ne vais pas jouer la mouche du coche...Avec ce constat de départ : chaque cas est différent ! Vouloir mettre tout le monde dans le même sac relève une fois de plus d'un manque de connaissance de la réalité par ceux qui nous gouvernent. Pour quoi 64 ans pour (presque) tous ? Certains sont usés bien avant, certains souhaiteraient pouvoir jouer les prolongations.
Une petite nuance néanmoins (il le fallait bien) à tes propos. Chacun met en avant la pénibilité du travail. C'est une évidence mais comment la mesure t'on ? Est-on certain que les jeunes "pleins de fougue" soumis à des pressions infernales à longueur de temps ne seront pas aussi épuisés que ceux qui exercent une activité physiquement fatigante ?
Autre nuance : je suis loin d'être d'accord avec ton idée de personnes salariées par la société. C'est ouvrir encore plus grand la porte de l'assistanat...
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