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SUJET : Tribune et gesticulations

Tribune et gesticulations 04 Mai 2021 15:21 #2182

A la grande stupéfaction de ceux qui monopolisent le crachoir pour ne rien dire, une cohorte disparate de la Grande Muette vient de l’ouvrir dans une tribune qui a instantanément enflammé la sphère politico-médiatique en une large distribution de morts et châtiments.
Dans cette « stupéfiante » tribune, on trouve un ensemble de constats déjà fait et assénés de longue date, provenant d’écoles de pensées aussi disparates que possible : ce qui insupporte donc tant nos dirigeants semble pour le moins partagé par tous les observateurs attentifs de la vie politique du pays de quelque bord qu’ils soient !
En fait, je crois que ce qui choque le plus, c’est que cet appel à regarder les choses en face provienne de militaires, un peu en exercice, la plupart en retraite. Houlà là, des militaires, c’est sale, ça sent le putsch, gare, les parachutistes reviennent comme en 1961 !
Pourtant, cela ne devrait étonner personne, les militaires sont littéralement dressés à la plus grande lucidité dans l’appréhension d’une menace qu’ils doivent connaitre et contrer par tous les moyens au péril de leur vie, exercice urgent dans lequel on ne fait pas de littérature.
Les derniers paragraphes de la tribune présentés comme des appels à la sédition ne sont que réflexions prospectives sur les modes d’actions adverses, à la portée de tout un chacun au su de ce qui est dit plus haut, même s’ils paraissent brutaux ou maladroits pour les quidams habitués à des propos plus lénifiants. Nous sommes hélas au temps où les crétins regardent l’effet de manche quand on leur montre les conséquences plus que probables de leur incurie.
J’ai évoqué ces sujets à de multiple reprises sans trop m’attarder sur des constats évidents, ni sur des lendemains qui se lamentent, mais plutôt sur ce qu’il m’apparait urgent de remettre en marche dans notre beau pays si différent des autres à bien des égards : la machine à intégrer.
Cet engin merveilleux est en panne parce que ses conducteurs n’y croyant plus, ne se plaignent que de ses défauts comme lorsqu’on accuse son chien de la rage pour s’en débarrasser.
Pourtant, il est comme neuf et ne demande qu’à redémarrer aux mains d’opérateurs respectueux des principes d’une République qui fait en sorte que le carburant ne manque pas.
Cette tribune, comme beaucoup d’autres, ne propose rien d’autre que d’appliquer les lois existantes, un bon début certes et alors ?
J’ai trouvé cependant un commencement de piste lorsqu’il s’est agi, pour nos dirigeants, je cite de » trouver le courage nécessaire pour éradiquer ces dangers ». Bien, voici le mot « courage », furtif s’il en est ! C’est effectivement là que se situe la racine de tous nos malheurs : quitte à me répéter, j’affirme qu’un élu cherchant à conserver son siège est interdit de courage politique et donc qu’un élu ne doit l’être qu’une fois. J’étendrais même ce principe à la fonction publique qui doit revenir dans le giron du statut général des salariés et voir ses membres en position de pouvoir la quitter au bout de dix ans d’exercice, histoire de se rafraichir les idées, et les nôtres Pour qu’elle cesse d’être un État dans l’État.
L’idéal serait de pouvoir gérer les affaires publiques et les affaires privées suivant les mêmes règles. Je vois les boucliers se lever : c’est impossible ! Eh bien justement, faisons-le ! Partant d’un constat de carence du même genre, on est pourtant parvenu à aller sur la Lune, alors … De plus, c’est moins dangereux.
Ainsi, les décisions les plus électoralement impopulaires pourraient être prises au nom de l’intérêt général qui n’est plus aujourd’hui qu’une idée du passé, puis appliquées par une administration qui n’en ferait plus qu’à sa tête comme aujourd’hui.
On pourrait trouver l’argent qui manque toujours là où il est accaparé grâce à un réseau de complicité d’entre soi, réformer le système éducatif, fondement premier d’une intégration de classe et d’origine, rééquilibrer les rémunérations en tenant compte d’autres critères que le diplôme de départ, etc.
Je reproche à cette tribune de pas ouvrir de perspective autre qu’un futur d’affrontements alors que nous connaissons tous les solutions politiques menant à la reprise en main collective de notre avenir au prix d’un seul verrou à faire sauter : la Nation ne peut plus être confisquée à ses citoyens par une intelligentsia néolibérale qui se reproduit en circuit fermé hors-sol, animée par ses seuls intérêts.

Tribune et gesticulations 05 Mai 2021 12:51 #2183

Bonjour Daniel
Plus que la tribune parue dans "Valeurs actuelles", ce sont certaines réactions qui m'ont choqué. Celle d'un opposant pressé de renverser la Vème République pour en créer une VI°. Ou celle d'une jeune Ministre, brillante, qui évoque un quarteron de Généraux en charentaise en oublier un peu vite qu'avant de porter les charentaises, ils ont traîné leurs rangers sur différents théâtres d'opérations pour servir la Patrie !
Je ne peux en revanche, et tu t'en doutes, être d'accord sur tes idées de réformes de la Fonction Publique. Appliquer les modes de gestion du privé au public, avec pour seul objectif la rentabilité, conduit à ce qu'on connait aujourd'hui : une incapacité à gérer la crise lorsqu'elle arrive, faute de moyens. Le corps médical s'en était pourtant ému tout au long de 2019, sans savoir alors ce qui l'attendait en 2020. La même politique appliquée à la police fait qu'aujourd'hui une cohorte de députés vote des lois que l'Etat n'est plus en mesure de faire appliquer, faute d'effectifs. Ces quelques mots de contradiction pour nourrir le débat.
  • FARJAUD
  • Portrait de FARJAUD

Tribune et gesticulations 05 Mai 2021 16:59 #2184

Je ne cherche pas du tout à introduire la notion de profits dans le débat mais à tout le moins, je pense à des notions d’efficacité. Il y a beaucoup à faire en matière d’organisation pure dans la fonction publique, en dehors des questions comptables.
Par contre, je parle bien du statut des salariés : il me parait fondamental que tous les salariés bénéficient du même statut pour deux raisons :
Primo : pour éliminer des disparités facteurs d’inéquités et autres inégalités, réelles ou ressenties,
Secundo : pour permettre aux salariés de passer du public au privé et inversement sans que cela soit un coup d’état comme aujourd’hui !
Ainsi serait-il possible par construction à tout un chacun de pouvoir exercer divers métiers durant sa carrière, évitant ainsi de sombrer dans la routine, l’ennui ou la dépression souvent conséquences du sentiment d’être coincé dans un tunnel professionnel sans pouvoir en sortir pour de simples raisons de statuts et des avantages/inconvénients qui y sont liés.
Cela implique bien sûr en parallèle une réforme fondamentale de l’instruction publique qui verra apparaitre des gens de tous âges dans son public habituel, venus se former pour se relancer dans un autre secteur d’activité.
C’est peut-être utopique, mais à mes yeux, la société a tout à gagner à la polyvalence de ses membres, ce qui est en contradiction totale avec l’idéologie néolibérale dominante qui préfère enfermer les gens dans un micro-secteur, le morcellement des tâches étant une des premières conséquences du capitalisme.
J’ouvre là un gros débat menant à une remise en question du référentiel dans lequel nous évoluons.
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