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Source : CNIL

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SUJET : Inflation d'emprise

Inflation d'emprise 22 Oct 2020 13:16 #2110

Alors que se déroule le douloureux procès découlant des attentats de janvier 2015 et durant ces indispensables travaux, l’activité criminelle des fanatiques soutenus par un brillant usage du côté obscur des réseaux sociaux se poursuit imperturbablement, touchant nos concitoyens parfois au hasard mais le plus souvent ciblant les piliers de la République que sont la libre pensée, la liberté d’expression, l’instruction publique, c’est-à-dire ce qui s’oppose au dogmatisme et aux vérités révélées.
Cette sourde menace, prégnante depuis des années est cependant toujours minimisée par ceux qui ne veulent pas faire de vagues, ne pas provoquer pour ne pas enflammer, par les adeptes de la méthode Coué auto-convaincus que ça ne durera pas, les idéalistes permissifs pour qui tout est égal, etc.
L’ennui est que cette épidémie de couardise touche les politiques, les médias, les intellectuels, en un mot tous ceux qui sont en positions d’agir efficacement pour la défense de nos convictions et de nos institutions construites à la suite d’un long combat menant aux Lumières et à l’émancipation de la pensée publique de tout ce qui l’enfermait.
S’il faut s’opposer à ces violences avec la dernière énergie, ces solutions à court termes doivent couvrir la seule issue à moyen terme : l’éducation. Il n’y a pas d’alternatives quoi qu’en pensent tous ceux qui ont peur de masses éduquées difficiles à mener par le bout du nez, sans les citer un par un tant vous savez de qui je veux parler.
Pour aider à emprunter cette voie de salut, il faut se souvenir par exemple que le vingtième siècle a été marqué plusieurs fois par la stupéfiante inflation de l’emprise de certains groupuscules fanatiques sur les masses les plus immenses.
Ainsi, en 1917, les Soviétiques ont joué sur les désaccords de leurs compagnons de révolution pour prendre le pouvoir et l’étendre démesurément en un éclair pour le conserver jalousement durant des décennies, imposant à des masses asservies une société implacable trouvant sa raison d’être dans la négation de l’individu jusqu’à l’absurde.
Ainsi, en 1933, un groupuscule, le NSDAP, né un dizaine d’années plus tôt dans la violence et l’excès, a su profiter des circonstances contraires en Allemagne pour bénéficier d’une inflation colossale de son influence au point qu’il soit parvenu au pouvoir par les urnes, offrant à son chef, Adolf Hitler l’emprise absolue sur tout et tous dans le culte de la force d’individus formant une société verrouillée pour le pire.
Ainsi, en 1949, en Chine, un autre groupuscule pourchassé et frisant l’éradication, a su aussi profiter des rivalités des seigneurs de la guerre pour reprendre l’initiative et installer en un clin d’œil un pouvoir totalitaire indifférent au sort de la population et dont nous commençons aujourd’hui à redouter les manœuvres et les desseins.
Ces parcours, marqués par une violence native, ont de nombreux points communs.
Toujours au départ des groupuscules fanatisés, prêts à tout, peu économes de la vie humaine.
Toujours un dogme matérialisé dans un livre interprété en condensé de prêt à penser incontestable.
Toujours une habilité à profiter du déni et des querelles stériles qui aveuglent leurs ennemis.
Toujours une capacité à développer démesurément leur influence par le mensonge et la menace.
Toujours l’obsession de l’obscurantisme par la lutte contre les idées autres.
Cela ne vous dit-il rien ? Ne sommes-nous pas aujourd’hui enferrés dans un processus de cette nature, nous poussant à renier les valeurs de la République si nous n’y prenons garde ?
La religion n’a rien à voir là-dedans, il s’agit juste d’une lutte pour imposer un modèle de société qui convient à des individus refusant toute autre conception du monde que la leur.
Cela s’appelle le fascisme, même si ça se colore de communisme, de nationalisme ou de religion. ! Rien que du fascisme, cette idéologie négation de la démocratie et de tout ce qui provient des Lumières.
Le fascisme est un modèle de société, la seule réponse à apporter à sa menace est d’ordre sociétal.
Pour commencer, aujourd’hui, la presse devra user sans retenue de caricatures ridiculisant tous les dogmatismes, les enseignants devront sans cesse expliquer aux enfants la force de la critique et de la moquerie pour ouvrir les esprits, mais aussi, la société devra revenir vers les populations abandonnées en rase campagne sous les coups d’une idéologie économique elle aussi crypto-fasciste en ce qu’elle est imposée par un groupuscule au plus grand nombre, au nom de principes dogmatiques et réputés sans alternatives, défendue par une propagande tendant au lavage de cerveau.
Exigeons de plus la levée de l’anonymat sur l’internet et les réseaux sociaux, les tombereaux de haine vomis par lâcheté se tariront d’eux même alors que leurs auteurs devront agir à visage découvert.
L’attentat récent de Conflans Sainte-Honorine devrait ouvrir enfin les yeux des autruches bisounours qui n’ont de cesse de nier la réalité du toboggan sur lequel nous sommes aventurés.
Le combat est déjà engagé et après les journalistes non inféodés à je ne sais quels actionnaires, voici les enseignants, depuis longtemps dans les tranchées même si leur administration se voile la face, qui subissent leurs premières pertes. Comme ils sont nombreux, une réaction unanime de résistance renforcée par une presse enfin réveillée et un web assaini, pourrait donner un sérieux coup d’arrêt à cet ennemi sournois qui avance parce que nous reculons.
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