Je reviens ici sur la réponse à mes récentes réflexions sur l’éternel retour des idéologies fascisantes.
Une lectrice rapporte un incident vécu chez son libraire lui demandant si elle voulait camoufler son Charlie Hebdo dans un sac ! Serions-nous déjà plongés dans une espèce de taqîya honteuse où une immense majorité s’écraserait mollement face aux exigences –nommez les oukases, fatwa, etc. si vous voulez – de quelques illuminés se croyant les dépositaires de la vérité universelle ?
Que cette question ait été posée suffit à démontrer à quel point ce Covid de la pensée a progressé, à quel point nous sommes prêt à déposer les armes sans combattre à force de renoncement et de déni.
Comme ma lectrice l’a fait, je compte bien que chacun de nous en telle circonstance, sorte du magasin le journal à la main, sans ostentation ni dissimulation, mais avec sérénité, comme on sort d’une mosquée en djellaba, d’une synagogue avec une kippa, d’une église en dress-code catho ou du bar local, PMU à la main dans un République apaisée digne de ce nom ! Faire face à notre échelle !
Et si campant sur nos vérités personnelles, nous nous offusquons de la progression de la concurrence, plutôt que de penser massacre et croisade par réflexe, commençons par nous demander pourquoi il en est ainsi, qu’avons-nous semé par inadvertance pour mériter une telle moisson empoisonnée !
Par exemple, comment des gamins, quelle que soit leur origine, élevés dans la République et nourris de ses valeurs à l’école, ont-ils pu basculer et tourner le dos aux libertés et joies de l’existence pour s’enticher d’une idéologie qui, au pire, les enferme dans un univers sans autre issue que la mort après avoir causé un maximum de dégâts, passage obligé vers un monde meilleur, et à minima les pousse à vivre dans un entre soi d’enfermement et de rejet de tout ce qui n’est pas eux ?
Nous devons admettre que l’évolution de notre société vers le libéralisme économique le plus sauvage et vendant des rêves inaccessibles à la majorité d’entre nous tout en s’étiolant de n’être pas défendue faute de débat pour ou contre cette orientation, la transforme petit à petit en un grand n’importe quoi qui ne joue plus son rôle de protection des individus ni ne les rassure quant à leur avenir.
Dans un tel contexte, les plus fragiles se ruent vers le prêt à penser le plus commode pour s’y réfugier ou y nourrir un ressentiment explosif.
Pour sortir de ce marasme, nous ne devons plus voter que pour ceux qui sauront faire face à cette dérive en s’attaquant à leurs risques et périls politiques à la racine du mal cachée dans une idéologie économique qui est parvenue depuis des décennies à asservir nos représentants qui en ont oublié l’intérêt général et le rôle de la société dans la vie des gens.
Nos élus doivent renouer au plus vite avec le courage politique, l’État doit revenir au plus vite partout où il a littéralement abandonné des populations entières qui n’en demandaient pas tant dans une sorte d’eugénisme social qui ne veut pas dire son nom, en négation complète de toute notion d’égalité, de fraternité et d’équité.
Ceux qui aujourd’hui gèrent en comptables ce qui ne se compte pas au prétexte de faire des économies de bouts de chandelles, engendrent par leur bêtise crasse des désordres tels qu’il faudra mille fois ce qu’ils ont réussi à gratter jusqu’à l’os pour revenir à la raison d’être de la société ! Une telle incompétence, une telle absence de vision parait inconcevable et pourtant l’élite que nous avons créée continue contre vents et marées à nous précipiter vers le chaos, rejoignant dans l’enfermement mental les fous furieux qui tirent sur tout ce qui bouge. La boucle est ainsi bouclée.
Oui, nous devons faire face et pour cela nous extraire des idées reçues et des pensées uniques pour lever les yeux et regarder le monde tel qu’il est devenu et enfin peser sur lui en toute conscience.

Bonjour Daniel,

Le virus nous courre après, nous persécute, il clive à qui mieux mieux des tranches de population, les jeunes , les vieux, les parisiens (bobos pour certains), les provinciaux ( ploucs pour d'autres), les religieux, les laïcs, les chrétiens, les autres dont les musulmans, les islamo-gauchistes collabos puis retournant subitement leur veste sans honte aucune , promotion des fachos devenus l'espoir d'une quasi majorité. La politique versus la justice qui prive le pouvoir légitime de statuer en son âme et conscience sur les décisions de recadrage de notre civilisation piteusement pleutre et décadente donnant l'impression par là même de favoriser la racaille et le terrorisme.
Les Conseils Constitutionnel, d’État et j'en passe, toujours en travers de ce que les citoyens attendent pour leur sécurité, à savoir une fonction régalienne d'Etat prépondérante qui semble échapper à nos élus qu'on dit maintenant apeurés, blottis sous leurs bureaux de pin massif et prompts à accepter les alliances les plus clientélistes et sécuritaires ne répondant plus à la représentativité confiée dans les urnes et attendue par le peuple.
Alors que faire contre une flopée d'ennemis qui encombrent les cerveaux de nos premiers de cordée encerclés, dont beaucoup sont victimes de pannes de dérailleur, de crevaisons ou de Covid pour les plus chanceux, d' une justice prépondérante péremptoire et de contrôles institutionnels qui castrent tous ces chevaux de course hennissant de frustration et prompts à des mesures sanitaires autoritaires sans l'ombre d'une consultation encore victimes d'un Conseil, Sanitaire celui-la mais bouclant le bec aux autres conseils précités dont les membres masques en bandoulière attendent courageusement de meilleurs jours pour manifester leurs compétences.
Alors place au bordel, et vive la fête à Neuneu.
Sérieusement le marasme actuel est inquiétant, il aspire l'autoritarisme qui s'incruste peu à peu dans la tête des Français déboussolés.
L'Etat de Droit a-t-il vécu ? Combien, 200 ans ?
La France doit continuer son chemin avec ou sans si la cause devient trop désespérée. Après tout on peut changer de registre.
Existe-t-il une alternative démocratique à cette chienlit ?
Existe-t-il encore l'homme ou la femme providentiel(elle) (inclusif isn't it ?) qui saura faire mieux, ma nontroppo tout de même...
Car personnes à risques dit-on "nous sommes toujours vivants" que diable !!!!