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Source : CNIL

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SUJET : Je suis un criminel ?

Je suis un criminel ? 16 Juil 2020 16:33 #2086

Je suis blanc et de sexe masculin (de plus, presque droitier), donc, si j’en crois le politiquement correct du moment, je suis un criminel.
C’est une situation intéressante : je suis ainsi placé dans une petite case de l’échiquier des aprioris par ceux-là mêmes qui déplorent l’être à cause de leurs origines, orientation sexuelles, religion ou je ne sais quoi encore. Donc si j’ai bien compris, selon certains, pour échapper à une calamité qui leur est propre, il faut l’imposer aux autres.
Je reviens sur ce sujet déjà évoqué ici il y a peu car je trouve que la pression augmente un peu vite sous la pression des derniers errements de détenteurs de pouvoirs se permettant toutes sortes d’abus dans les domaines policiers, sexuels et bien d’autres.
Depuis le nième meurtre scandaleux d’un noir par la police aux USA, infamie (car la police est censée protéger les citoyens) survenant aussi sous nos latitudes, on en est venu par une série de raccourcis stupéfiants à renverser des statues et à réécrire l’histoire dans une contrition hypocrite.
Depuis le nième meurtre de femme par un proche violent, tous les hommes sont soupçonnés d’être des assassins en puissance, en attente d’un bon mobile.
Depuis le nième harcèlement sexuel exercé par un mâle dominant ne se dominant pas, il va bientôt être plus prudent de communiquer avec les femmes par avocat interposé sous contrôle d’un huissier.
Depuis le nième détournement de mineur, nous les hommes, sommes tous pris pour des pédophiles larvés et les écoles sont transformées en forteresses gardées couteau entre les dents par des amazones zélées retranchées derrières des grilles qui ne donnent pas vraiment une bonne image du monde où débarquent les gamins.
Depuis la nième agression d’homos par des bourrins décérébrés, les hétéros sont soupçonnés des pires intentions à l’égard de tout ce qui ne leur ressemble pas.
Depuis la nième agression imputée à un déséquilibré, tout comportement suspect au sens de la norme sociale, est stigmatisé.
Etc.
De cette espèce de point de situation d’une société en pleine dérive faute de repères solides, on peut tirer plusieurs enseignements, généraux et particuliers.
En général, le petit mot « nième » qui revient comme une antienne, est le marqueur d’un affaiblissement considérable de la loi et de son application. Que de tels faits se reproduisent sans cesse signifie qu’ils ne sont pas suffisamment sanctionnés mais surtout que rien n’est fait pour les prévenir alors que l’arsenal policier, judiciaire et social existe et est très suffisant. Seuls manquent cruellement les moyens et surtout la volonté politique de contenir le gros potentiel déconnant de l’humanité, mâle essentiellement pour des raisons relevant du concours de biroute ou du coq sur son tas de fumier.
J’ai déjà dit ce que je pensais de la réécriture de l’histoire : j’invite ceux qui se livrent à cet exercice à considérer les choses à 360° et ils verront que tout n’est justement pas noir ou blanc (si j’ose dire !), qu’il est aberrant de juger le passé avec nos passions du moment pas plus que de camper sur des positions acquises il y a des lustres alors que le monde change à chaque instant : nous sommes ainsi confrontés au sillage délétère d’actes passés que les protagonistes ont laissé mariner plutôt que digéré. J’entends par là, pour nous français, les casseroles sales que nous trainons depuis des lustres, esclavage, colonisation (l’Algérie n°1 du hit-parade !), collaboration (ah, Pétain, on s’ennuierait sans toi !), antisémitisme (Dreyfus, la mauvaise conscience qui saccage les repas de famille !).
En ce qui concerne l’esclavage par exemple, souvent réduit à un comportement raciste pour des raisons opportunistes, n’oublions pas que ce phénomène a touché et touche toujours tous les empires du monde sous diverses formes, certaines particulièrement sournoises, qu’il est animé par la volonté de puissance, le mépris de classe et la cupidité des dominants.
La réponse aux autres turpitudes réside uniquement dans l’éducation et les moyens qui lui sont consacrés par la société. Tant qu’elle sera considérée en parent pauvre, rien ne changera. Ce constat peut être désespérant en regard de la myopie des politiques incapables de planifier des actions socialement efficaces et indispensables au-delà de la prochaine échéance électorale. On ne peut pas continuer à entasser plusieurs dizaines de gamins de toutes origines par classe sauf à en être réduit à un maintien de l’ordre permanent alimentant un foutoir et une révolte permanente.
L’éducation républicaine est la seule possibilité d’échapper aux fatalités religieuses et traditionnelles au profit de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Une éducation à la vie dans cette société, en toute connaissance des tenants et aboutissants. Ce cadre-là doit primer sur tout autre. Le « vivre ensemble » ne se décrète pas, il s’apprend et c’est un long chemin à ouvrir au bulldozer s’il le faut, entre les aprioris, les idées reçues et les dogmes.
C’est à ce prix qu’enfin, nul ne se sentira comme aujourd’hui rejeté et méprisé pour l’idée qu’on se fait de lui, faute de vouloir le connaitre, faute de tolérance, faute d’avoir appris à le considérer comme notre égal en droits et devoirs.
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