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Source : CNIL
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Invité
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Je voudrais revenir sur cette paralysie administrative qui nous préoccupe tous alors qu’elle vient d’être cruellement mise en évidence par le brouillard de la vie des humains !
Étant par ailleurs familier du monde militaire, je suis très étonné que le reste de la fonction publique n’ait pas développé les procédures d’urgence adaptées à leurs secteurs d’activité comme il en existe une pour l’armée. En interne, elle est connue comme « vie humaine en danger ». De quoi s’agit-il donc, qui puisse faire se bouger dans la seconde un monde réputé rigide et empêtré dans des rituels pesants, pas plus épargné qu’un autre par la dictature paperassière et la prolifération des acronymes abscons ? Si on fouille bien, au bout du bout de l’idée, on découvre qu’il s’agit tout simplement de la restitution du pouvoir à l’échelon local en vue de faire face immédiatement et efficacement à une situation qui met en danger des gens, alors qu’il n’est plus temps de respecter les procédures habituelles tendant à attendre que Dieu le père, à Paris, décide de ce qu’il faut faire et distribue sa bonne parole à des ouailles toutes ouïes. Un exemple pour éclairer mon propos. Imaginons qu’un jour de début de printemps, des individus pétris de certitudes et dédaigneux de toutes consignes s’opposant à la réalisation de leurs désirs, s’aventurent à ski en haute montagne à un moment où le risque d’avalanches est maximum. Et que bien sûr, ils s’en prennent une sur le nez. Les outils inventés pour la circonstance, balises ou autres, s’activent et bien vite toute la planète est au courant du désastre en cours, clamant haut et fort qu’il y a le feu au lac ! Le premier réflexe des services de secours, s’ils ont besoin de moyens supplémentaires, est d’en appeler aux Chasseurs Alpins, dont quelques bataillons ont survécus à la prétendue fin de l’histoire. A ce moment, le chef de corps de l’unité la plus proche a le pouvoir d’envoyer à l’aide autant de chasseurs qu’il pourra en détacher, sans ne rien demander à personne, la paperasse étant mise à jour après action. Et souvent, cette réactivité libérée de toutes lourdeurs permet de sauver des vies. Connaissant les dangers de toutes natures qui peuvent surgir d’un mode de vie qui maltraite son environnement et ceux qui y vivent, je me demande pourquoi une telle procédure d’urgence n’est pas mise à disposition de ceux qui seraient le plus à même d’agir promptement s’il le faut pour épargner des vies ? C’est d’autant plus stupéfiant dans le domaine sanitaire qui touche directement la santé des gens et leur survie, surtout en cas de pandémie, cas de figure plutôt bien connu puisqu’il hante nos livres d’histoire ! En la matière, personne n’ignore que le temps perdu se paie en pertes humaines pourtant évitables. La pandémie actuelle va peut-être permettre de renverser le dogme comptable fantasmatique tendant à circonscrire le fonctionnement complexe de la société dans un tableau Excel dépenses-recettes : à vouloir économiser sur tout (on ne sait que trop au profit de qui), on a écarté les financements de tous moyens non utiles à son fonctionnement normal à minima. Pour l’anormal, on fait au coup par coup, avec de grandes déclarations et des appels à la générosité des gens, avant de vite revenir à la comptabilité. Ah, la comptabilité, c’est tellement plus simple, un plus un égale deux ! J’espère bien que nous saurons cette fois dépasser cette fatalité que rien ne nous oblige à nous infliger, que notre usuelle indifférence aux choses publiques se transmutera en activisme critique, que la longue réflexion forcée durant le confinement nourrira de nouveaux comportements individuels et sociétaux orientés vers la reprise en main active de nos destins dans le cadre d’une procédure « vie de la société en danger » ! |
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