Le capitalisme ne fonctionne que lorsqu’il y a circulation de marchandises, par définition.
La mondialisation n’est donc qu’un ensemble de dispositifs assurant cette libre circulation. De plus, la prééminence de plus en plus forte du néolibéralisme impose l’élimination de tout ce qui peut faire obstacle à la libre concurrence entre le va-nu-pieds d’un pays émergent et le travailleur blindé de droits d’un pays riche et développé depuis belle lurette.
L’idée centrale du néolibéralisme est de récupérer tout ce qui est dépensé et coûte en dehors du commerce, sous forme de profits immédiats. Le protectionnisme est une hérésie à combattre avec la plus grande fermeté.
Dans ce but, de grandes organisations internationales, GATT, OMC, etc. ont été créées, qui fustigent les tricheurs et les ramènent à la raison néolibérale à grands coups de sanctions et amendes aux montants astronomiques.
Tout semble donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes néolibéraux possibles ! Funeste erreur. Là aussi, malgré le verni légal, c’est la loi du plus fort qui s’impose.
Ainsi, notre bonne Europe s’est dotée d’un arsenal législatif très orthodoxe au sens économique, au détriment des populations qui se sont fait voler leurs choix pourtant issus des urnes. Elle croyait ainsi s’inscrire dans cette fameuse mondialisation vendue jour après jour par une propagande incessante, pour que ses grands acteurs économiques, les saintes multinationales, puissent en tirer les profits escomptés.
Mais dans les faits, que se passe-t-il ?
Eh bien, nos excellentes entreprises se heurtent aux USA, en Chine, entre autres, à des législations locales bien pensées interdisant de faire appel à des fournisseurs étrangers si ce qu’on veut acheter est aussi fabriqué in situ ! De nombreux scandales récents démontrent à l’envie que ces immenses et surpuissants pays ne jouent pas le jeu et se vautrent tant et plus dans un protectionnisme éhonté.
Je voudrais donc bien savoir pourquoi nous tenons tant de notre côté à respecter des accords si allégrement violés de l’autre ?
La totalité des problèmes sociaux agitant notre pays depuis des mois voire des années viennent de ces accords débiles passés par des crétins aveugles avec des bandits de grand chemin. Ces salopards pompent sans vergogne et avec de plus en plus de voracité la plus grande part de la valeur crée par notre travail, ne nous laissant que les yeux pour pleurer.
L’offensive s’intensifie, l’appétit venant en mangeant ! Surtout, pourquoi s’arrêter alors que rien ne s’oppose à cette captation en règle.
Il est plus que temps de dénoncer tous ces traités assassins et de revenir à la raison, au donnant-donnant dans les relations commerciales, de mettre fin au dumping social et de mater les multinationales qui prennent petit à petit le pouvoir sur nos vies alors qu’on ne leur a rien demandé et qu’elles ne sont légitimes en rien.
Bien sûr, on va me dire que ce sera le chaos, la ruine de notre pays et de sa population ! Je ne peux pas nier qu’il y aura des soubresauts d’envergure. Mais si on laisse faire, ce sera aussi la ruine à court terme sans parler de la catastrophe écologique induite par la religion du court-terme et du mépris de tout ce qui n’est pas profit, consubstantielle au néolibéralisme.
Donc, quitte à subir les foudres des dominants, autant aller au combat avec de vrais buts de guerre et l’intention collective de reprendre notre destin en main en l’arrachant de celles d’obscurs conseils d’administration qui n’ont que trop franchi les limites de l’indécence. La peur du lendemain doit changer de camp et comme nous sommes les plus nombreux…