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Source : CNIL
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Le Canard Enchainé du 7 février 2018 (n°5076) revient pour la nième fois (en page 4) sur les rémunérations délirantes accordées en petit comité entre soi aux supermen des réseaux dominants pour s’occuper de la haute administration de la république et de ses dépendances.
Il y a en effet de quoi prendre une syncope. Je suis sûr que les innombrables smicards et autres travailleurs temporaires à l’insu de leur plein gré ne lisent pas ce journal car sinon, ils devraient tous être dans la rue une pique à la main … Orwell, au secours, revient nous parler de la décence commune, ils sont devenus fous ! Comment de tels salaires (de 300000 à 545000 € annuels cités dans l’article) peuvent-ils se justifier ? Par le renversement magique de l’argument libéral classique : « si tu n’es pas content, il y en a cinquante qui attendent dehors ! » en « si on ne les paie pas, ils iront exercer leurs compétences ailleurs ! » Mais quelles compétences peuvent-elles valoir de telles sommes ? Ce sont des Picasso, des Neymar, des Mark Wahlberg ? Que savons-nous de leurs œuvres, de leurs talents ? Rien. L’état doit cesser de dilapider nos impôts dans cette surenchère des égos qui vire au détournement de fonds publics et revenir à la raison. Vœu pieux alors que le contrepouvoir de la presse indépendante est en voie de disparition, avalée par les membres les plus éminents de ces réseaux qui se partagent en douce les meilleures parts du gâteau commun. Difficile alors pour le commun des mortels de savoir ce qui se passe dans la stratosphère alors qu’il est ici courant de ne rien dire de son propre salaire, comme si on en avait honte, comme si cela nous piquait sur l’échelle sociale comme un insecte sur la planche de l’entomologiste. Bien sûr, cette inflation est la conséquence de celle des salaires des patrons du privé, tout ce petit monde étant sur la même longueur d’onde d’une conscience de classe jalouse et infiniment plus puissante que celle de la masse des exploités convaincus petit à petit de subir cette fatalité. Mais dans les deux cas, public ou privé, il s’agit de l’argent de ceux qui créent les richesses et qui s’en voient privés d’une part grandissante. Il y a urgence à mettre fin à cet accaparement par une haute administration inamovible composée d’individus intouchables par la force de réseaux de copinage tentaculaires dont la solidité résulte de notre impuissance à les combattre par indifférence, ignorance, atomisation des oppositions désunies, par notre incapacité à faire masse et à exiger la mise en place d’un véritable contrôle démocratique de l’usage du pouvoir politique et par conséquent de celui de notre argent, entre autres. Comme un ensemble de solutions propres à rétablir la décence commune dans la conduite de la société, nous avons déjà proposé le droit à l’information, le contrôle citoyen des élus, ajoutons la mise en place d’une représentativité active des citoyens dans toutes les instances décisionnelles des entreprises publiques et privées ainsi qu’une unification du statut des salariés de façon à le rendre lisible, équitable et accepté par tous. Optimiste, je suis persuadé de ne pas être le seul à chercher une issue à ce scandale, loin de là ! Alors, si on commençait par se parler pour avancer ? |
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AlternativeS DémocratiqueS 2011-2024