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Source : CNIL
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On ne peut pas reprocher au pouvoir politique actuel, marqué par sa devise « En même temps », de ne pas en faire assez, quitte à se vautrer dans le n’importe quoi, la contradiction ou la provocation.
S’il y a un intérêt à la chose, c’est bien de faire remonter régulièrement à la surface certains problèmes récurrents aux solutions incertaines et voués à l’enfouissement cyclique entre deux turbulences. L’un d’entre eux et pas des moindres, concerne le fond apparemment incompressible de chômeurs qui empoisonne les statistiques, trahissant la difficulté à répondre efficacement aux défis lancés par toute une population incrustée dans une précarité écrasant toute initiative. Notre gouvernement ressort les vieilles rengaines, désirant pousser ces gens à revenir dans le monde du travail par des incitations réduites à leur dimension d’échange comptable, sous-entendant qu’il faut « motiver » pour faire bouger. L’incapacité à prendre en compte des situations individuelles aussi variées que le sont les humains s’ajoute à celle d’une certain haute administration à raisonner hors des sentiers à ses yeux idéaux du néolibéralisme. Donc, on tourne en rond. Constater et râler, c’est bien, mais quoi proposer ? De ne pas tourner autour du pot, déjà. Commencer par réorienter l’action de l’industrie de l’emploi (millefeuille hallucinant d’organismes officiels concurrents, d’associations vivant de subventions, de boites privées plus ou moins honnêtes dans leurs offres, sans parler de la constellation des consultants indépendants…) en fonction des besoins et contraintes du public ciblé, c’est-à-dire principalement de sa disponibilité et de sa mobilité. En effet, avant même de fantasmer sur leur motivation à revenir à un travail régulier, comment aider des personnes ficelées par des gardes d’enfants ou de proches, ne disposant pas de moyens de se déplacer à leur guise, vivant même dans la rue ? Il me parait indispensable d’instruire leurs dossiers dans ce sens et de localiser l’accompagnement des acteurs du retour à l’emploi. Une fois connues les situations particulières, l’organisation d’un suivi très personnalisé pourra être entrepris, explorant aussi les capacités et aptitudes en vue de déterminer les possibilités professionnelles de chacun et de les orienter précisément. Mais, préalable indispensable, je pense que ces personnes doivent accéder systématiquement à une rémunération assumée par la collectivité, leur donnant un véritable statut de salarié, qui pourrait être nommée salaire d’intérêt général. J’introduis ici la notion d’intérêt général, mon idée étant d’employer ces personnes durant les démarches décrites plus haut, à venir en renfort des services publics locaux que certains de leurs employés volontaires pourraient parrainer et aider dans leur recherche d’une voie professionnelle. Être salarié n’est pas du tout la même chose qu’être allocataire. Ce statut permet de remettre un pied dans la vie professionnelle, de participer à la vie sociale par les cotisations, à la vie économique avec un vrai salaire, d’être de plein droit bénéficiaire de la formation continue. Question de dignité. A ceux qui voient cette idée comme la mise en place d’une forme de travail forcé, j’opposerais la notion de travail d’intérêt général au profit des services publics, sans que le secteur privé ne soit concerné. Mais une telle mesure ne présente aucun intérêt si leurs bénéficiaires ne parviennent toujours pas à trouver un logement décent et l’ensemble des services publics nécessaires à la baisse de leur charge mentale ! Ils pourraient d’ailleurs jouer un rôle important dans leur remontée en puissance après des années de saccages et de reculades. Les services de l’état peuvent regagner leurs territoires perdus avec l’aide de ceux qu’ils doivent aider ! Je pense que c’est possible si on renonce une bonne fois à une vision comptable à court-terme de la société en lui donnant le temps d’agir efficacement pour les plus faibles et ainsi créer les conditions de son retour à sa définition première : protéger et aider ceux qui la composent en comptant sur eux pour la défendre et l’améliorer. |
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Belle idée mais qui tourne le dos à la réalité. Le Français est de moins en moins enclin à travailler, de moins en moins enclin à trouver des jobs contraignants avec travail en horaire décalé notamment.
La France a changé. Il y a seulement quelques années, le Français cherchait du travail qu'il trouvait difficilement. Aujourd'hui, ce sont les entreprises qui cherchent de la main d'oeuvre et n'en trouvent que difficilement. Inversion des rôles qui traduit un changement de mentalité. |
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