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Source : CNIL

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Il y a quelques décennies, les libéraux nous promettaient la paix, le bonheur et la prospérité. Le libéralisme a apporté l’angoisse, la pauvreté et le chaos.

Admettent-ils qu’ils se sont trompés, qu’enrichir les plus riches n’a pas profité à la société ? Que non !

Ils ne peuvent plus prétendre aux mêmes lendemains qui chantent… Alors, ils ont battu en retraite et se défendent sur de nouvelles positions.

Il serait invraisemblable de prétendre que le marché libre serait le plus efficient dans l’allocation des ressources et apporterait la prospérité. La croissance, c’est du passé. Les libéraux se sont adaptés et défendent la thèse d’une vie heureuse sans croissance.

Le chômage devait n’être qu’un inconvénient transitoire, lié à la mondialisation. Il est devenu massif et augmente sans cesse. C’est le premier sujet d’angoisse des Français qui ne croient plus à “l’inversion de la courbe du chômage”.

Les libéraux s’adaptent. Oubliée, la prospérité.

Et Arte diffuse une fiction, Trepalium, dont le thème est le chômage de masse. Cela se passe dans quelques décennies, quand le chômage toucherait 80 % de la population. Il est douteux que qui que ce soit regarde cette série pour son plaisir alors que le chômage est au cœur des angoisses. Il s’agit d'une fiction politique.

La situation est présentée via les explications d’un professeur à ses élèves dans la “zone” :

« Bon, alors est-ce que vous connaissez l’origine du mot “travail” ? » Il écrit au tableau : TREPALIUM.

« Voilà ! Trepalium ! C’est un mot latin. Le latin, c’est une vieille langue qui existe plus. Le trepalium, ça voulait dire instrument de torture, pour punir les esclaves rebelles. C’est trois palium – poutres. Alors, on attachait le bonhomme là-dessus comme ça…

Et puis on lui arrachait les membres. » Après cette engageante introduction, il fait un peu d’histoire :

« Est-ce que vous savez qu’au début du XXIe siècle, il y avait seulement 15 % de chômeurs, et puis ça a augmenté progressivement, jusqu’à maintenant. 80 %. »

Pourquoi ? Les élèves — et nous — n’en sauront pas plus. Le chômage est une fatalité.

Le professeur poursuit : « Alors, comme on savait plus quoi en faire, eh ben on a construit un mur et on les a mis derrière. » Les chômeurs sont donc mis en quarantaine, comme des malades. D’ailleurs, beaucoup le sont, malades ; malgré les interdits, ils boivent de l’eau polluée. Le chômage est une maladie.

Mais le professeur se veut rassurant. On a compris, dès son histoire de trepalium, que le travail, ça n’est pas aussi affriolant que ça. Il nous explique, humaniste : « Mais peut-être qu’au lieu de construire le mur, on aurait mieux fait de construire autre chose, et puis surtout de se poser la question de savoir si c’est vraiment obligatoire de travailler pour avoir le droit d’exister, pour avoir le droit d’être quelqu’un. Posez-vous la question aussi, un petit peu. Est-ce que c’est vraiment obligatoire de travailler pour avoir le droit d’être quelqu’un ? »

Le chômage, ça ne remet pas les êtres humains en cause.

D’ailleurs, si vous croyez que le travail crée la richesse, vous n’avez rien compris. Marxistes, va ! C’est tout le contraire, la richesse crée le travail. Madame le Premier ministre explique : « Je suis parvenue pour la première fois depuis vingt ans à réunir les moyens nécessaires pour créer des emplois. Dix mille inactifs vont être sélectionnés pour aller travailler en ville ! »

(Je passe sur toutes les incohérences du scénario. Un zonard parle à sa femme qui est en train de… travailler — elle fait un ménage :

« Tu es au courant ?

— Un client m’a dit, oui.

— Je vais travailler Élisabeth. Tu te rends compte ? Tu vas pouvoir arrêter, je vais pouvoir gagner pour nous deux ! »)

Dans la “ville”, le travail est une pure abstraction. Alors que, dans la “zone” où tout le monde est chômeur, on voit des policiers, un professeur, une femme de ménage, dans les couloirs vides du siège du Parti Communiste Français — la grande conquête des libéraux pendant les années 80 est le lieu du tournage —, les gens ne font que semblant de travailler ou sont morts d’épuisement. Une cadre : « Au travail ! Faut rattraper le retard ! Je veux toutes les analyses de la matinée dans une demi-heure ! »

Les dirigeants sont soumis au même stress éprouvant que leurs subordonnés. Madame le Premier ministre, à son mari et ministre du Travail :

« Les médecins pensent qu’avec un traitement, tu peux tenir. […] On t’aménagera des temps de repos.

— Ça ira, Nadia. Tu me connais, non ? »

C’est un système dont, apparemment, personne ne profite. Un monde sans riches, sans privilégiés. Tiens, comme dans Sacrée croissance ! Quelle coïncidence !

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