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Source : CNIL

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Actuellement, la politique est sacralisée. Par sacralisée, j’entends réservée à une élite d’une part, difficilement accessible d’autre part. La politique serait donc quelque chose de détaché et éloigné de la réalité des gens en général. La politique semblerait aujourd’hui réservée aux seuls partis politiques.

Il me semble cependant absurde de définir la politique de la sorte. D’abord, cela fait 2 500 ans que l’homme est défini comme un animal social ou politique. Cela signifie que, par nature, l’homme a à faire avec la politique. Ensuite, le terme-même « politique » nous renseigne sur ce qu’est la politique, à savoir : les affaires de la Cité, et plus largement la chose publique. C’est-à-dire que tout un chacun, dans la mesure où il vit dans une société, est lié à la politique ; le public étant ce qui concerne tout le monde. C’est pourquoi tout est politique.

 

Le lien entre politique et bonheur

 

La politique a pour objet le bonheur de tous. Cela ne signifie pas qu’elle a pour rôle d’imposer un bonheur préalablement défini à chacun, ni même de s’occuper du bonheur des gens ; cela signifie plutôt que la fonction de la politique est d’offrir à tout le monde les conditions d’un bonheur délibérément et individuellement choisi. C’est pourquoi l’on peut dire que la politique s’occupe du bien ou intérêt général ou, pour le dire autrement, du bien vivre ensemble ; puisque, de toute manière, nous sommes faits pour vivre ensemble.

Le bonheur est à la fois le point de départ et d’arrivée de la politique. Ce n’est pas faire de la politique que de s’inscrire dans des luttes de pouvoir. Car dans ces luttes intestines, il n’y a non seulement pas de réflexion collective préalable, ni de réelle intérêt pour le bien commun.

 

La professionnalisation de la politique est une contradiction

 

Être politicien professionnel — j’utilise le terme « politicien » à dessein — est, par définition, une contradiction, donc une absurdité. C’est comme être « humain professionnel ». On ne choisit pas d’être humain, tout comme on ne choisit pas d’être politique. Chacun vit en société, et chacun veut être heureux. Et la politique existe pour accorder les différentes aspirations afin de satisfaire, sinon tout le monde, du moins le plus de personnes possible.

Ce n’est pas la même chose que de consacrer sa vie, ou une partie de sa vie, à la politique que de faire une carrière politique, ou plutôt politicienne. Le politicien carriériste s’accapare les aspirations de ses semblables. Par suite, le politicien carriériste diminue la valeur et l’importance de ses compatriotes au regard de la réflexion et de l’action politiques collectives. Ces derniers sont dépossédés d’une partie de ce qui fait qu’ils sont humains, d’où le malaise actuel.

 

La pensée sans finalité d’action est un loisir

 

Toute personne est concernée par la politique ; car l’existence s’inscrit toujours dans un cadre social. Il incombe donc à chacun de penser et d’agir en ce sens. Et pour cela, il est nécessaire de se pourvoir d’un esprit critique. Et qu’est-ce que l’esprit critique si ce n’est la capacité à analyser, à comprendre et à juger pour s’assurer de faire le bon choix en vue d’un bonheur proche ou lointain.

Toute pensée doit être dirigée vers l’action ; surtout lorsqu’il s’agit de politique. Sinon, la pensée est stérile, est close et prend la forme d’un simple loisir que l’on consomme sans autre but que le plaisir immédiat. Le bonheur n’est pas seulement en pensées, il est aussi en actes ; le bonheur n’est pas non plus un simple instant ponctuel. Il est par conséquent indispensable d’articuler pensée et action et ce, pour ne tomber ni dans la masturbation cérébrale, ni dans l’impasse, et pour se donner à soi et aux autres des perspectives d’existence heureuse et durable.

 

 

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