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Source : CNIL

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Sarkozy promettait une république irréprochable, Hollande une république exemplaire. Il est bien connu que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Hollande se préoccupe du fossé entre le peuple et les élites. Il affirme s’être indigné du mensonge de Cahuzac, et pour restaurer la confiance, il a commencé par… mentir. Oh ! Pas un gros mensonge, mais bien significatif dans ces circonstances. Le 19 mars 2013, il déclarait au sujet de son ministre : « Je salue la décision qu’il a prise de remettre sa démission de membre du Gouvernement pour mieux défendre son honneur. » Le 28 mars, David Pujadas lui demandait encore sur France 2 : « Pourquoi avez-vous accepté sa démission ? » L’affaire s’aggravant, le 3 avril c’est devenu : « J’affirme, ici, que Jérôme Cahuzac n’a bénéficié d’aucune protection autre que celle de la présomption d'innocence. Et il a quitté le Gouvernement, à ma demande, dès l’ouverture d’une information judiciaire. »

Depuis, le gouvernement prétend « moraliser la vie politique ». Ce même gouvernement qui nomme « loi sur la sécurisation de l’emploi » une loi qui facilitera les licenciements… Si le Parti Socialiste avait le moindre scrupule moral, il commencerait par changer de nom car son appellation est un mensonge permanent. Toutes les mesures qui sont prises ou qui vont l’être sont des rideaux de fumée.

Dans les médias, politiciens, journalistes, communicants et commentateurs nous expliquent que la faute d’un homme ne saurait rejaillir sur l’ensemble de la classe politique, composée en très grande majorité de gens honnêtes. Ils confondent délibérément députés, sénateurs et conseillers municipaux des plus petits villages pour nous tenir des raisonnements du genre : l’immense majorité des poissons n’est pas dangereuse, donc cessons de prêter attention aux requins !

Sinon, c’est du populisme. Le gros mot est lâché. Vous devez comprendre que le populisme, c’est quelque chose de très, très mal. On devine que cela combine l’irresponsabilité, la démagogie, l’extrémisme et plein de vilaines choses.

Ceux et celles qui dénoncent le populisme sont les mêmes qui nous invitent à devenir plus compétitifs, à “rénover” notre système social, et qui s’en mettent plein leurs comptes en banques. S'ils espèrent par une formule discréditer toute proposition qui sort de l'ultralibéralisme, je ne trouve qu’une chose polie à leur rétorquer : nous sommes populistes !

Les politiciens, les journalistes, les communicants, les commentateurs insistent : le bon peuple risque de croire au “Tous pourris !” Afin de ne pas donner prise à cette “croyance stupide”, les médias n’évoquent qu'en passant d'autres affaires.

Certes, la corruption ne date pas d’aujourd’hui. Mais quand les inégalités sociales explosent, la corruption explose aussi. Quoi qu’on pense d’elles, les valeurs morales qui inspiraient certains dirigeants, comme le patriotisme, le nationalisme, l’intérêt collectif ou l’espérance d’une société fraternelle limitaient l’avidité. La seule valeur résiduelle de l’ultralibéralisme, c’est la quête éperdue du fric. La corruption est consubstantielle à la politique ultralibérale et à ses partis.

Pour s’en faire une idée, petite plongée en SarkHollande irréprochable et exemplaire. Avant de passer à la liste précisons deux points :

− la corruption étant par nature discrète, certains faits ne sont révélés qu'après plusieurs années ;

− la corruption peut être illégale, légale ou à la limite entre les deux. Un exemple emblématique de la corruption légale est celui de la “réserve parlementaire” — chaque député ou sénateur dispose d'environ 130 000 € par an pour arroser les associations amies dans sa circonscription.

Source : Le Canard enchaîné du 3 au 17 avril 2013

• Mireille Flam, adjointe au maire de Paris, est accusée d’avoir truqué un marché d’enlèvement des encombrants et de gestion de déchèteries municipales.

• L’avocat Olivier Carmet est accusé d’avoir monnayé sa proximité avec Bertrand Delanoë dans le même marché.

• Un intermédiaire inconnu a touché une commission de 320 000 € lors de l’achat surfacturé de la résidence Le Tintoret par la société de gestion de logements sociaux Adoma, à Avignon, en 2007.

• La plupart des élus qui siègent au SIAAP (syndicat public de l’assainissement francilien) et au SIPPEREC (énergie et communications en Île-de-France), dirigés par des communistes, touchent illégalement des indemnités variant de 250 à près de 2 000 € par mois.

• Le groupe Pizzorno qui a le monopole de la gestion des ordures dans le Var a trop perçu 6 millions et demi d’euros entre 2003 et 2010, payés par les impôts locaux.

• François Léotard touche 120 000 € par an pour siéger au conseil d’administration de ce groupe Pizzorno.

• C'est un proche de Marine Le Pen, l'avocat Philippe Péninque, qui a ouvert le compte de Jérôme Cahuzac à la banque UBS.

• Les 4 et 5 avril 2013, la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (DIRECCTE) de Bretagne était “en séminaire” à la Thalasso de Carnac.

• La justice soupçonne Patrick Buisson d'avoir détourné des fonds publics et d'avoir bénéficié d'un traitement de faveur. Des doutes existent sur l'existence même de certains de ses sondages, effectués pour l'Élysée entre 2010 et 2012.

• L'élue parisienne Europe Écologie Les Verts Florence Lamblin a reconnu qu'elle avait rapatrié près de 400 000 € en liquide d'un compte suisse non déclaré. Elle est mise en examen pour « blanchiment d'argent en bande organisée ».

• La maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a été accusée d'avoir ouvert aux Îles Vierges britanniques et au Luxembourg des comptes alimentés par des commissions d'entreprises.

• Le marchand et collectionneur de tableaux Guy Wildenstein, membre fondateur de l'UMP, a été mis en examen le 24 janvier 2013 pour « fraude fiscale et blanchiment ».

• En 1994, François Léotard, ministre de la Défense, a imposé le recours au réseau Takieddine pour la vente de trois sous-marins au Pakistan. En retour, son parti a obtenu 40 millions de francs, dont cinq ont été blanchis par une banque italienne, le Fondo Sociale di Cooperazione Europea.

• En 2009, un informaticien de la banque suisse HSBC transmet à la justice française une liste de 8 000 personnes et sociétés fraudant le fisc. La liste est immédiatement manipulée, le nom du préfet Jean-Charles Marchiani en disparaissant ; puis elle fond comme une peau de chagrin. Aujourd'hui, 86 individus font l'objet de poursuites pénales.

• À revenus et charges égaux, un élu paie moitié moins d'impôts qu'un salarié quelconque.

• La BNP  Monaco Wealth Management a aidé jusqu'en 2011 des hommes d'affaire de Madagascar, du Gabon, du Sénégal, du Burkina Faso, à contourner le contrôle des changes en vigueur dans l'Afrique francophone. Les sommes en jeu s'élèvent à plusieurs centaines de millions d'euros.

• Le laboratoire indien de médicaments génériques Ranbaxy arrose généreusement ses clients français. En septembre 2012, 67 pharmaciens se sont envolés pour Bali, tous frais payés. Montant de la facture : 158 960,55  €. D'autres sont allés au Vietnam, au Kerala. Les bons clients de Ranbaxy empochent des chèques cadeaux de cinq à six mille euros.

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