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Anaïs pose la question de « quel processus mettre en œuvre pour enclencher “l’alternative”, quelle qu’elle soit. »

Ce processus est déjà en œuvre. Le système économique et financier ultralibéral est en perdition. Des forces sont déjà actives pour prendre sa succession, des forces qui se renforcent chaque jour. Ce sont celles de l’extrême-droite.

Il y a trois sortes d’alternatives à l’ultralibéralisme agonisant.

Celle qui prédomine est l’alternative nationaliste et autoritaire. Elle a déjà gagné en Hongrie. Partout en Europe, elle se renforce inexorablement.

L’extrême-gauche propose une alternative socialiste. Ce type d’alternative est déconsidéré par les résultats obtenus dans les pays où il a été appliqué. Mélenchon a le visage baigné de larmes quand il découvre l’amour que son peuple porte à Chavez. Il y a quelques décennies, il aurait tout autant pleuré en voyant l’amour porté par les Cubains à Castro, par les Chinois à Mao, par les Soviétiques à Staline. Le même scénario se répète inlassablement.

Le troisième type d’alternative est l’alternative démocratique. Elle tient compte de l’accumulation des expériences historiques ainsi que des pratiques actuelles dans les sociétés les plus égalitaires, les sociétés scandinaves et en particulier la société finlandaise. Son influence est quasiment nulle en France. C’est néanmoins celle que je défends parce que je tiens à ma liberté et à la liberté en général.

Ce qui me ramène à l’attitude individuelle. Je ne pense pas, comme beaucoup des commentaires sur ce site, qu’il faille d'abord définir une attitude philosophique commune ayant trait au sens de la vie. Le plus important est de savoir ce dont on ne veut pas.

Une alternative va advenir, et à mon avis plus tôt qu'on ne l'imagine. Atermoyer, c’est laisser le champ libre à l’alternative d’extrême-droite.

Proposer une alternative à cette alternative, ça ne peut pas consister à privilégier des réflexions philosophiques abstraites. Il s’agit prosaïquement d’élaborer des propositions politiques, visant seulement à permettre aux gens de vivre ensemble et convenablement (par là, j’entends : hors de la misère), selon les sensibilités et les inclinaisons de leur choix. Seules les “Politiques” ont pu mettre fin aux Guerres de Religion en France, pas la tentative d’imposer une idéologie sur une autre.

Chaque engagement ne peut être qu’individuel. Il nécessite donc une réflexion et un changement individuels. Mais si cet engagement a pour objet de vivre dans une société moins pire que celle qui s’annonce, et pourquoi pas meilleure que celle d’aujourd’hui, son but ne peut être que collectif.

  • Dehu

    Comment définit on une société meilleure ? On écarte la misère. Très bien, mais après? Personne n'est d'accord sur le remède à apporter à la misère, alors comment arbitrer? Comment s'assurer que le modèle que vous défendez convaincra les foules? Parce qu'il est là le but de votre partie: proposer un programme qui convaincra les citoyens. Mais si les citoyens vous mettent en minorité?
    Et admettons que tout le monde soient d'accord sur la politique économique à tenir. En matière sociale et sociétale les divergences d'opinions sont plus importantes encore, et plus effrayantes aussi. Le front national, pour ne citer que lui, représente en matière de sécurité et de mœurs une large frange de la population. Et c'est à elle que vous proposer de s'en remettre corps et âme pour créer une société meilleure?

  • En réponse à: Dehu

    Mais nous sommes minoritaires ! Nous qualifier d’ultra-minoritaires serait déjà généreux… Pourtant, vous avez raison, nous avons bien l’intention à terme de prendre le pouvoir. Pour cela, nous devons d’abord gagner la bataille des idées. Nous progressons rapidement. Il est vrai que la situation nous aide.
    Nous ne cherchons ni les arbitrages ni le consensus. S’il avait fallu un consensus pour mettre fin à l’esclavage, nous y serions encore. Nous voulons rassembler une majorité du peuple pour imposer des changements politiques et économiques radicaux.
    Si vous regardez nos propositions, vous verrez que nous commençons toujours par le droit à l’information. Nous n’avons pas l’intention de confier les responsabilités à une masse d’abrutis mais à des citoyens éclairés.
    C’est cela, pour nous, une société meilleure. C’est une société dans laquelle les gens peuvent agir dans le monde réel, mettre en œuvre leurs projets s’ils en ont – mais ce n’est pas à nous de dire lesquels.

  • Dehu

    Votre démarche me laisse clairement dubitatif. En effet vous affirmez d'une part que votre volonté est d'offrir seulement au peuple le pouvoir de choisir la société dans laquelle il souhaite vivre, même si celle-ci est contraire à celle que vous souhaitez. Mais d'autre part vous affirmez que votre idéologie ( même si vous vous défendez d'en avoir) économique est la seule qui doive s'appliquer, comme s'il était impensable que le peuple choisisse la voie opposé ou une voie médiane.
    De la même manière, j'ai en effet remarqué qu'une de vos propositions phare est de crée une agence de presse publique et indépendante, car l'information est, je le conçoit, nécessaire à la vie démocratique. Mais là aussi tant sur la production de l'information que sur sa diffusion, je vois un certain nombre de problème. Le principale étant que l'information n'est jamais une donnée objective, en effet elle est subjectivité au moment de ça production, de ça diffusion et (surtout) au moment de sa réception. Les informations étant filtrés au prisme de nos valeurs.
    J'ai donc l'impression que vous êtes au prise avec un paradoxe que vous tentez de nier. C'est-à-dire qu'à la fois vous êtes un fervent démocrate (ce pour quoi j'ai un grand respect), et à la fois vous avez la volonté d'imposer vos valeurs. Vous vous sortez de cet exercice de contorsionisme en vous convainquant que les valeurs que vous défendez sont consubstantielles à la démocratie.
    Or cette position n'a rien de critiquable dès lors que vous l'assumez, c'est après tout le rôle d'un parti. Mais en vous défendant d'imposer des valeurs, vos propos peuvent apparaitre insincère ou tout du moins démagogique (or je crois que vous n'êtes ni l'un ni l'autre), ce qui est préjudiciable à la communication de vos idées.

  • En réponse à: Dehu

    Ce n’est pas parce que les informations sont subjectives qu’elles se valent toutes. Sinon, vous ne pouvez pas expliquer le rôle du Propagandaministerium de Goebbels dans l’Allemagne nazie, ou pourquoi les groupes industriels et financiers ont fait main basse sur la presse quotidienne en France.
    Nous ne demandons pas à ce qu’un service public d’information établisse une vérité absolue, mais à ce qu’il tende vers la vérité. Je vais vous donner deux exemples qui montrent qu’il ne serait pas difficile d’avoir une information bien meilleure.
    Comme vous, mon voisin ignorait (jusqu'à ce que je lui en parle) que des négociations commerciales ont été ouvertes en aout entre l’Europe et les États-Unis. Pourtant, c’est un producteur de lait, dirigeant local de la FNSEA, et c’est sa vie d’agriculteur qui est en jeu.
    Le 2 juillet dernier, la France interdisait le survol de son territoire par l’avion en provenance de Moscou du président bolivien Evo Morales, forçant ce dernier à un atterrissage d’urgence en Autriche. La raison ? Le lanceur d’alerte Edward Snowden aurait pu se trouver à bord. Le lendemain, toutes les chaines de Radio France ont caché cette information qui faisait les titres de la presse internationale, jusqu’à la mi-journée, quand elles ont délivré des explications confuses. Au moment où le gouvernement écolo-socialiste prétend protéger les lanceurs d’alerte, ça aurait fait désordre de révéler qu’il participait à la traque de Snowden !
    Nous avons effectivement l’intention d’imposer nos valeurs démocratiques. Je ne vois pas où sont les contorsions. Vous croyez que si les Français étaient informés des enjeux et consultés, ils accepteraient l’ultralibéralisme ? Chiche !

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